Louis XVI
Chronologie : Louis XVI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anto_714 • 27 Mai 2021 • Chronologie • 350 Mots (2 Pages) • 292 Vues
Louis XV est mort au mois de mai 1774. Ce fut un roi intelligent mais faible : on peut parler de lucidité impuissante. Ce n'est que dans les dernières années de son règne, que sous l'influence du chancelier Maupeou - le scélérat dénoncé par Diderot - sont enfin promulguées des réformes importantes. Les parlements, qui sous couvert de protéger « les libertés du royaume », s'opposaient à toute mesure mettant en péril leurs privilèges sont réformés. La justice, rendue jusque là par des magistrats propriétaires de leur charge devient publique et gratuite. Des mesures visant à rendre plus efficace et moins injuste la fiscalité sont adoptées. Hélas, à son arrivée au pouvoir, Louis XVI, influencé par une opinion publique favorable aux anciens parlements, s'est empressé de les rétablir dans leurs anciens pouvoirs.
La thèse : la reconnaître et la reformuler
(Elle apparaît en bleu).
Voilà qui n’est pas banal : le gouvernement d’un prince juste est mauvais. Il convient de souligner le caractère presque provocateur de ce qui constitue la thèse de ce texte. Mais l’argument mérite qu’on s’y attarde. C’est que le prince juste et éclairé est rare, n’a pas nécessairement de successeur, et qu’il enlève au peuple le pouvoir de raisonner.
En réalité, on va d’une thèse à une autre thèse qu’il faut reformuler : le despotisme permet à un peuple de se construire une conscience politique. Le despotisme est condition même de la conscience politique d’un peuple.
La Convention vota le 17 janvier 1793 la mort du roi par 361 voix pour et 360 voix contre. Le 20 janvier, Garat, ministre de la Justice, vint en informer Louis XVI. Il fut accordé au roi de revoir sa famille. Louis XVI fut conduit dans la salle à manger du Temple. « Pendant près d’une demi-heure, on n’articula pas une parole ; ce n’étaient ni des larmes ni des sanglots, mais des cris assez perçants pour être entendus hors l’enceinte de la tour », rapporte l’abbé Edgeworth, confesseur du roi. « Enfin les larmes cessèrent, parce qu’on n’eut plus la force d’en répandre ; on se parla à voix basse et assez tranquillement. »
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