Le procès de Louis XVI

Introduction:

Le procès du Roi a lieu en décembre 1792 et dure 2 semaines. Ce procès a créé des tensions au sein de la convention. D’une part, il y a les Girondins très attachés aux principes de 1789 notamment les libertés et les droits de propriété. Ils se méfient du peuple sans-culotte et ont le pouvoir de septembre 1792 à juin 1793. D’autre part, il y a les Montagnards, plutôt proches des sans-culottes. Ils ont le pouvoir de juin 1793 à juillet 1794.

Contexte historique:

A la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple. C’est la Convention, élue au suffrage universel, qui doit se prononcer sur une série de questions qui engagent la signification et l’avenir de la Révolution. Le roi peut-il être jugé, alors qu’il est réputé inviolable par la Constitution ? L’argumentation de Robespierre développe celle de Saint-Just : juger Louis XVI, c’est le présumer innocent, et donc mettre en doute la révolution du 10 Août. On ne peut donc que le châtier. L’Assemblée, le 3 décembre 1792, le déclare cependant jugeable, et s’institue Haute Cour de justice. Le roi comparer les 11 et 26 décembre, et s’enferme maladroitement dans une défense peu vraisemblable, niant tout, y compris des documents signés de sa main. La Convention répond ensuite à trois questions, dans l’ordre : Louis XVI est-il coupable ? Oui, à la quasi-unanimité. Soumettra-t-on la décision de l’Assemblée aux électeurs ? Non, à une forte majorité. Quelle peine doit-on prononcer ? La mort, à une seule voix de majorité. Ces questions font l’objet d’un vote nominal, qui engage donc chaque député personnellement.

Les différents motifs d’accusations:

Le roi est accusé de trahison pour différentes raisons. La première, c’est sa fuite à Varenne le 21 juin 1791 et le massacre du peuple parisiens au champs de mars le 17 juillet.

La deuxième cause c’est l’attaque prévu par les alliés du roi afin de retrouver une monarchie absolue en France. La troisième cause, c’est l’acceptation tacite et la relation avec l’armée d’émigrés postés à Coblentz. La quatrième cause, ce sont les ordres donnés par le roi pour désorganiser l’armée française. Et la dernière cause, c’est le double jeu qu’à fait le roi avec des puissances européennes et ses alliés.

Le roi a été accusé aussi pour le refus du nouveau régime. La première cause de son refus c’est que le roi a voulu dissoudre la nouvelle assemblée nationale le 20 juin 1789. La deuxième cause c’est le refus du roi de signer pour l'abolition des privilèges et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen le 23 août. La troisième cause, c’est aussi sa fuite à Varenne le 21 juin 1791 et le massacre du peuple parisiens au champs de mars le 17 juillet. La quatrième cause c’est le fait que le roi soutient les prêtres qui ont refusé de signer la Constitution civile du clergé. Et le dernière cause c’est son veto royal sur le décret contre les prêtres rétractifs.

La dernière raison pour laquelle le roi est accusé c’est la violence faite au peuple français. Il a ordonné à l’armée de tirer sur le peuple français et il est accusé d’avoir fait couler le sang des français le 10 août 1792.

Par qui Louis XVI est défendu:

Lors de son procès à la Convention Louis XVI est longuement interrogé par le président de la convention sur les 33 chefs d’accusation qui lui sont imputés. Il est ensuite défendu par ses avocats. Le 12 décembre 1792, la Convention accorde des défenseurs à Louis XVI : François Denis Tronchet, Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, Guy-Jean-Baptiste Target, Raymond de Sèze. Lors de son dernier discour, il nie le fait d’avoir fait couler le sang de français et du massacre du 10 août. Il dit que le peuple et les députés peuvent

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