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La Seconde République, démocratique et sociale ?

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Par   •  7 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 737 Mots (7 Pages)  •  1 686 Vues

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I – La promesse d’une République démocratique et sociale

1) Une révolution politique (février 1848)

a) Après la révolution de février, la proclamation d’une République démocratique provisoire

b) De nouvelles mesures démocratiques : suffrage universel (masculin), liberté de la presse, abolition de la peine de mort, abolition de l’esclavage,...

2) Une révolution sociale : le droit au travail

a) Un mouvement socialiste en plein essor

b) Les ateliers nationaux et autres mesures pour le droit au travail

II – Un réactionnisme trop puissant pour la République ?

1) Une République devenue conservatrice

a) Le recul des avancées démocratiques (esclavagisme, droit de vote, ...)

b) L’élection de Louis-Napoléon Bonaparte (soutenu par l’Ordre) en décembre 1848

2) L’échec brutal du socialisme

a) Fermeture des ateliers nationaux (travail) → révolution de juin 1848

b) Un abandon du droit au travail par les députés (des débats de septembre 1848 jusqu’à la « soumission » des idées socialistes en 1849-50)

Intro : Il a existé un « esprit de 1848 », inconnu des autres révolutions en France. Il a dominé du mois de février, quand Louis-Phillipe a pris la fuite, jusqu’à la fin du printemps. C’est à ce moment qu’on a ajouté la fraternité à la devise républicaine, car dans « l’esprit de 1848 », révolution politique et révolution sociale ne pouvaient être séparés. La Seconde République, qui ne dura que de 1848 à 1852, a symbolisé le désir des français d’être dirigés, non plus par un souverain mais par des représentants choisis par le peuple dans le cadre de la République. Mais cette « illusion lyrique » est-elle parvenue a construire une véritable République démocratique et sociale ? Si l’on sait que la révolution de février 1848 a pu nous offrir une nouvelle République, on sait aussi que le mouvement réactionnaire, et notamment l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte, qui la suivit n’a fait que nous éloigner de cette promesse d’une démocratie sociale et juste.

Conclu : Pour conclure, nous pouvons donc dire que la révolution de 1848 et la proclamation de la Seconde République ont mis en avant l’envie du peuple français pour une France « d’un peuple qui n’obéit qu’à des hommes qu’il s’est choisis » (Renouvier), démocratique et sociale par ses deux révolutions. Mais on a pu constater que ce régime a aussi montré les failles d’une démocratie instable, penchée sur le réactionnisme, et d’une idéologie sociale peut-être encore trop précurseuse pour les français de cette époque. La seconde République a donc été une expérience démocratique éphémère dans l’histoire de la démocratie française.

I – 1) a) En février 1848 explose à Paris, et dans d’autres villes de France, une révolution de trois jours, durant laquelle les français expriment dans la rue, dans les journaux, leur souhait de changement face à un souverain ignorant les problèmes du pays. En effet, cette révolution « arrivée comme une bombe ou un éclair » (Étienne Cabet), est la conséquence d’un gouvernement de plus en plus impopulaire, notamment à cause de la fermeté du régime de Juillet, instauré par Guizot. Mais aussi d’une grave crise économique dû à une crise agricole et industrielle, et qui provoque un important chômage en France. La population regrette les principes démocratiques de la Révolution (de 1789). Elle explose le 23 février 1848, juste après l’interdiction du banquet parisien du 22 février, destiné à soutenir des revndiactions contre le suffrage censitaire en place depuis 8 ans.On assiste alors à de violents combats formés par des barricades dans Paris, opposants républicains et garde nationales, rappelant les 3 Glorieuses de 1830. Une émeute chasse le roi et le retour à la République est proclamé le 24 février 1848. Ce gouvernement provisoire, des surnommés « Onze » est socialement diversifié : il est composé de républicains (Ledru-Rollin), de socialistes (Louis Blanc), d’un poètes (Lamartine), ou encore d’un ouvrier (Albert). Ce mélange social au pouvoir provoque une profusion d’idées républicaines au sein du peuple, désormais appelé citoyens. La parole se libère, et révèle la réalité d’un peuple uni et libre. b) Et les désirs du peuple semblent être entendus, car le gouvernement ne cesse de décreter de nouvelles mesures démocratiques. Pour commencer, on instaure le suffrage universel masculin (à partir de 21 ans) le 5 mars, en y ajoutant tout de même une indemnité parlementaire, ne permettant pas aux plus modeste de se présenter. Cette mesure permettra de passer de 240 000 à 9 milions de français d’électeurs aux élections d’avril 1848. On abolit ensuite la censure de la presse, ainsi que la peine de mort

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