DISSERTATION UNIFORME SCOLAIRE
Fiche : DISSERTATION UNIFORME SCOLAIRE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar catlinecn • 14 Novembre 2017 • Fiche • 771 Mots (4 Pages) • 8 130 Vues
Le style vestimentaire à l’école est un sujet qui suscite des débats en France. C’est le thème du dossier soumis à notre étude. Le premier document est une photographie de classe de 1880 extraite du site internet Wicommons. Plus proche de nous, en 1999, Olivier Maréchal expose dans son cahier d’études sociologiques n°79 nommé Vers une école plus juste, l’évolution et l’intérêt de l’uniforme scolaire. De plus, Goegertte Valuet détaille ses souvenirs d’antan à l’école dans un Mémoire d’hier, plus précisément le chapitre « en regardant de vieilles photos ». Le dernier document est un extrait de roman, de Gustave Flaubert intitulé Madame Bovary, relevant les jugements et moqueries des enfants entre eux à l’école. Nous nous demanderons donc l’intérêt du port de l’uniforme dans les institutions scolaires ? Nous répondrons à cette question en analysant l’évolution du port de l’uniforme en France, puis dans un second temps nous nous intéresserons aux valeurs qu’il transmet.
I. EVOLUTION DANS LE TEMPS DE L’UNIFORME
1) Le port obligatoire documents 1 3
L’évolution dans le temps de l’uniforme commence par l’instauration de celui-ci. Depuis 1880, date de la photographie de classe extraite de Wikicommons, nous remarquons que les filles et les garçons ne portent pas le même tablier de classe, mais ils sont tous habillés, autant les professeurs que les élèves en couleurs neutres c'est-à-dire noir blanc gris. Ce qui nous indique alors, que le port de l’uniforme scolaire avait déjà débuté dès 1880. Suite à ce document, Georgette Valuet témoigne de son enfance au sein des institutions scolaires, où elle déclare « qu’il n’y avait guère de place pour la fantaisie ». Aussi, elle explique la manière stricte de porter l’uniforme de la coiffure aux chaussures en quelques mots « nous portions les mêmes coiffures, les mêmes habits. Nos bottines mêmes étaient identiques ». Elle nous indique d’autant plus que l’école imposait cet ensemble scolaire sans se soucier le moins du monde de ce que les élèves pouvaient penser du port de leur uniforme.
2) Le rejet de l’uniforme documents 2 4
Durant presque plus d’un siècle le port de l’uniforme est resté obligatoire. Selon le document 2, Olivier Maréchal aborde le sujet de la destitution de l’uniforme. Cet habillement est rejeté en 1968 par l’Etat français. L’auteur énonce cet ensemble comme « un symbole honteux du formatage de l’école d’après-guerre ». De plus, Gustave Flaubert à travers son célèbre roman, nous fait part du rejet de l’uniforme scolaire dès son époque. Il manifeste cette révolution par le port de casquette et surtout celle de Charles Bovary qui se différencie avec des fantaisies par rapport au reste de la classe. On peut donc en déduire de part ces deux documents que l’uniforme fut rejeté par la société ainsi que l’Etat français à cause de la rigidité de ce tablier.
Nous constatons donc que de nos jours le tablier n’est plus de vigueur, du moins il n’est plus obligatoire, libre est le choix aux écoles de le mettre en place. nous allons nous intéresser à présent aux valeurs transmises lorsque celui-ci était encore instaurer.
II. VALEURS TRANSMISES
1) Egalité entre riches et pauvres 2 3 1
Actuellement, tout comme auparavant, les uniformes scolaires relève une question importante celle de l’égalité de tous. En synthétisant les documents 1 et 3, nous observons que les élèves de la photographie ont tous un « visages graves eux aussi … dans ces grandes classes (nous devions bien être 40 !) » comme cité dans par Georgette Valuet. Les élèves sont tous identiques vestimentairement parlant. En effet, nous ne pouvons pas évaluer la classe sociale de chacun puisque tous sont réduits à porter le même tablier qui les élèves au même niveau. De plus, Olivier Maréchal témoigne de cette égalité en expliquant que ce sont principalement les filles qui sont sévère sur la tenue vestimentaire à se juger sur la façon de s’habiller c’est pourquoi dès la mise en place de cet ensemble, les distinctions sociales et le jugement sont donc corrigés. Malgré cette forte chance d’égalité et de réussite, les enfants ont cherché à se démarquer à travers les accessoires.
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