La révolution française et l'empire
Cours : La révolution française et l'empire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rbo e • 9 Octobre 2019 • Cours • 4 595 Mots (19 Pages) • 761 Vues
Chapitre 1 : La révolution française et l’empire : Une nouvelle conception de la Nation (1789-1815)
Introduction
La révolution Française est une période qui débute en 1789 et s’achève en 1815. Elle a une influence considérable pour la France dans le temps mais aussi pour l’Europe. Cette influence est tellement grande que 1789 est une date de rupture entre la période moderne et la période comptemporaine dans le monde. Cette révolution est drainée par la popularisation d’idées nouvelles s’inspirant des idées des Lumières, de la révolution anglaise et la révolution américaine. L’idée principale est le principe de nation, c’est-à-dire un groupe d’individu qui partage des valeurs communes, capable de se gouverner seul. La liberté et l’égalité sont prônées. En effet, chaque individu à les mêmes droits et est libre de faire ses propres choix. De nombreux progrès sont fait par le savoir et la connaissance afin d’améliorer la vie des autres. La révolution Française va populariser ses idées nouvelles en détruisant la monarchie absolue de droit divin. Tous ces changements et progrès vont s’étendre surtout par la guerre.
Comment le désir de liberté des français a-t-il abouti à une nouvelle conception de la nation qui bouleversera l’Europe ?
- Le roi et la nation : l’irruption révolutionnaire et ses effets (1789-1792)
Comment l’affirmation de la souveraineté nationale bouleverse l’ordre ancien de la royauté ?
- 1789, « année sans pareille »
Quelles sont les causes de la révolution ?
Tout d’abord la monarchie française est en crise. En effet elle connaît une crise économique. Les dettes de l’Etats sont en hausses à cause de la guerre ce qui provoque une crise alimentaire. En effet, les mauvaises récoltes font augmenter les prix du pain. La France connaît également une crise fiscale. En effet, ces dettes font augmenter les impôts et la population ayant une mauvaise perception de l’impôt s’appauvrie. Les recettes baissent et les dettes ne cessent d’augmenter. De plus, le pays fait face à une crise sociale. En effet la question des inégalités et des privilèges au sains du peuple est posée. Pour finir, la nation est frappée par une crise politique. En effet, il y a un blocage politique et les réformes ne peuvent pas être appliquées.
Pendant l’été 1788, le roi, Louis XVI convoque les états généraux. Le peuple doit choisir des représentants qui devront faire remonter les doléances de la population au Roi. Le 5 mai 1789 commence la réunion des états généraux à Versailles. A partir de cette date, tout d’un coup, apparaît la souveraineté nationale qui est un groupe, une nation, qui exerce son propre pouvoir, elle décide pour elle-même. Exemple : une assemblée élue par le peuple. Dès le début la réunion échoue pour deux raisons. Premièrement, le roi n’assiste pas au début de la réunion car celui-ci est malade et mourant. Son discours n’est pas à la hauteur de l’évènement. Louis XVI est passif et son attitude laisse paraître un doute à son égard.
Deuxièmement, cette réunion rencontre un problème d’organisation. En effet, les délégués des Etats généraux étant issus de différentes classes sociales font en sorte d’être bien distinct les uns des autres. Ils ne se mélangent pas et portent des tenues bien distinctes en fonction de leur statut dans la société. La majorité souhaite un vote par tête et non plus par ordre. Mais aucune décision n’est prise pas même par le roi. Au fil des jours rien avance et la situation stagne, chacun reste sur ses positions en espérant que le camp adverse ne cède. En juin 1789, les élus du Tiers-Etats tente d’imposer le vote par tête et mettent la pression sur le roi. Celui interdit donc aux élus du Tiers-Etats de participer aux Etats généraux tant qu’ils n’auront pas accepter le vote par ordre. Mais l’inverse de l’effet souhaité par le roi se produit. En effet, les élus du Tiers-Etats font une contre réunion. Le 17 juin 1789, les députés du Tiers Etats se proclament « Assemblée Nationale ». Suite à ça il y a donc deux réunions. On trouve d’un côté les Etats Généraux constitué majoritairement de députés issus du clergé et de la noblesse, et de l’autre l’assemblée Nationales constitué en grande partie par le Tiers Etats. La proclamation de l’Assemblée nationale par le tiers Etats va engendrer la remise en cause du pouvoir du roi par les députés de la noblesse et du clergé. Cette remise en cause abouti sur une nouvelle souveraineté (ce n’est que la première étape). A ce moment-là, deux choix s’offrent au roi. Soit le souverain arrive à arrêter le mouvement soit il laisse faire et ouvre la porte aux contestations. Trois jours plus tard, l’assemblée nationale se retrouve, le 20 juin 1789, et prête serment du jeu de paume, par lequel ils s’engagent à rester unis « jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie ». Ce rassemblement est une agression directe vise à vis du pouvoir du roi. Celui finit par céder leur réouvre les portes de Versailles. Il invite le clergé et la noblesse à les rejoindre pour former une assemblée générale constituante : c’est la fin des Etats Généraux et le début de l’assemblée nationale.
Deuxièmement, l’été 1789 est marqué par la contestation du pouvoir du roi et une révolte populaire éclate. Enhardi par la faiblesse du roi, le peuple parisien se soulève le 14 juillet 1789. Il prend d’assaut la prison de la Bastille où il pense trouver des munitions, et exécute son gouverneur. Celui-ci s’est choisi un maire. Sous la pression de la rue, Louis XVI cède et se rend à Paris en acceptant de porter leurs symboles : les couleurs des revolés (bleu, blanc, rouge). Le roi est contraint d’accepter la situation et de reconnaître la Commune de Paris et sa milice : la garde nationale.
En juillet 1789, à travers le royaume de nombreuses villes comme Marseille ou Bordeaux se dotent à leur tour d ’une commune et d’une milice. Dans les campagnes, la propagation de rumeurs évoquant un complot des aristocrates contre la révolution provoque la « Grande Peur ». Les paysans se révoltent et attaquent les châteaux, les seigneurs sont arrêtés ou tuer et les impôts sont redistribués pour détruire les registres établissant les droits seigneuriaux. La nuit du 4 aout est marquée par la fin des privilèges à l’égard des nobles et du clergé et les décisions sont prises par assemblée. Tout le pays est mis au courant. La liberté et l’égalité sont promues le 26 aout 1789, par la Déclaration des Droits de l’Hommes et du citoyen. C’est la fin de la monarchie absolue, la fin de l’absolutisme.
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