La Révolution française et l’Empire
Étude de cas : La Révolution française et l’Empire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar YangVI • 19 Novembre 2021 • Étude de cas • 610 Mots (3 Pages) • 456 Vues
1 La Révolution française et l’Empire :
une nouvelle conception de la nation
La démarche du chapitre
Le programme demande de montrer « l’ampleur de la rupture révolutionnaire avec l’Ancien Régime, et les tentatives de reconstruire un ordre politique stable ». La période à étudier s’étend de 1789 à 1815.Trois « points de passage et d’ouverture » sont à étudier : madame Roland, le procès et la mort de Louis XVI, et le Code civil en France et en Europe. On ne pourra donc pas se limiter à l’étude de ces points de passage pour traiter le chapitre.
Dans un premier temps, nous décrirons et analyserons le renversement de l’Ancien Régime (études « La France en crise » pp. 14-15 et « La fin de l’Ancien Régime » pp. 16-17) et nous présenterons les nouveaux principes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ainsi que la transformation de la France qui en résulte (études « Des principes et des libertés » pp. 18- 19 et « Une nouvelle France » pp. 20-21. Mais, dès 1792, la monarchie constitutionnelle est remise en question. Le 10 août, le peuple parisien s’empare des Tuileries. À Valmy, l’armée remporte la victoire contre les Prussiens, alors que le roi est en prison (études « La prise des Tuileries » pp. 22-23 et « Valmy, la nation en armes » pp. 24-25).
La République qui s’installe est un nouveau régime fragile et instable : le roi est condamné (point de passage pp. 28-29) et face à la grande coalition étrangère, les Montagnards, favorables à des mesures d’exception et poussés par le petit peuple parisien, prennent le pouvoir. En Vendée, les paysans et les nobles vendéens se soulèvent « au nom du roi et de la religion » et les départements fidèles aux Girondins qui dominaient l’Assemblée refusent de reconnaître la République des Montagnards. Les mesures de la Terreur leur permettront de repousser les ennemis extérieurs tout en mettant fin au soulèvement intérieur (étude pp. 30-31). Après la Terreur, le régime du Directoire (étude pp. 34-35) a pu être présenté comme une République bourgeoise, puisque les élections au suffrage censitaire donnaient le pouvoir à ceux qui payaient l’impôt et qui étaient donc suffisamment riches. Mais cette République est aussi celle de l’instabilité avec la guerre qui continue à l’extérieur et la contestation des partisans de la République de 1793 et des royalistes.
Après s’être emparé du pouvoir en 1799, Napoléon rétablit un « ordre politique autoritaire » et supprime de fait les principales libertés (tout en rétablissant le suffrage universel !) (étude pp. 38- 39). Il conserve les principales avancées de la période révolutionnaire (en particulier l’égalité devant la loi) (étude pp. 40-41) et cherche à les répandre en Europe dans les territoires conquis par la Grande Armée (études pp. 42-43 et pp. 44-45). Mais Napoléon doit faire face au soulèvement des peuples européens dans les territoires conquis et, à la suite de la désastreuse campagne de Russie, à une nouvelle coalition des États européens (étude pp. 46-47). L’Empire s’effondre.
Pour aller plus loin
• Bibliographie
• Joël Cornette (dir.), Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia
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