LA MÉTROPOLISATION DE LA FRANCE ET SES EFFETS SUR LE TERRITOIRE

III) LA MÉTROPOLISATION DE LA FRANCE ET SES EFFETS SUR LE TERRITOIRE 31) L’internationalisation de l’économie française favorise la métropolisation du territoire =>Paris, capitale nationale, ville « primatiale » : l’aire urbaine de Paris domine largement le réseau urbain (20% de la population urbaine avec 12 millions d’h ; 31% du PIB). Cette domination est un héritage historique en raison de la centralisation ancienne des fonctions politiques de l’Etat. Elle est due aussi à la concentration des sièges de FTN, et de tous les entreprises associées : services aux entreprises, finance, recherche, conception...(45% des emplois métropolitains). =>Paris, ville globale : dotées de fonctions internationales (politique, finance, culture, tourisme) elle constitue avec Londres la principale interface avec l’Europe et le monde. Les aéroports parisiens assurant 70% du trafic aérien international au départ de la France. =>Les métropoles régionales françaises sont plus petites que que leurs homologues européennes comme les grandes villes allemandes, italiennes, espagnoles (Munich, Milan, Barcelone...). Elles ont également moins de pouvoir et ont un rayonnement international plus limité. 7 villes dominent l’armature urbaine française : Lyon, Aix-Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Strasbourg. 32)Le poids croissant des métropoles régionales =>Les métropoles régionales sont soutenues par l’Etat depuis les années 1960. Ceci leur a permis de rattraper leur retard en équipements économiques, commerciaux, culturels. Elles ont développé des projets urbains d’envergure (quartiers Euro-méditerrannée à Marseille, Euralille, Pardieu à Lyon) Elles ont acquis une relative autonomie qui les rend moins dépendantes de la capitale. Elles ont noué plus de relations entre elles et avec d’autres grandes villes européennes dans les domaines de la recherche, de l’enseignement supérieur ou du tourisme. =>Les métropoles régionales sont à la fois complémentaires et concurrentes. Pour renforcer leur attractivité, elles communiquent (marketing territorial) afin d’attirer des étudiants, des entreprises, des familles. 633)Des villes petites et moyennes fragilisées =>Les petites villes (5-20 000 h) et les villes moyennes (20 000-200 000h) sont nombreuses. 50% des urbains vivent dans des villes de moins de 100 000h. En outre ces villes sont un maillon essentiel pour la cohésion des territoires, entre les métropoles et les territoires ruraux. =>Pourtant 2/3 des aires urbaines comprises entre 20 000 et 100 000 h perdent des habitants, principalement au nord, à l’est et au centre du territoire. Il s’agit de villes souvent ayant une seule activité dominante : industrie, armée, services publics, marché agricole... Cette mono-activité les rend vulnérables en cas de cessation de l’activité dominante. De plus avec la régionalisation et la métropolisation, les chefs lieux de département voient leur rôle se réduire au profit de la capitale régionale. =>Dans ces aires urbaines en déclin, ce sont surtout les centre-villes qui sont désertés. Les commerces ont fermé car les zones commerciales se sont étendues

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