La France Des Territoires périurbains
Documents Gratuits : La France Des Territoires périurbains. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Champo • 8 Mars 2014 • 897 Mots (4 Pages) • 891 Vues
La France des territoires périurbains
La périurbanisation est un phénomène mis en évidence en France à partir du milieu des années 1970. D’abord baptisé « rurbanisation », il désigne les implantations de populations urbaines à la périphérie des villes, populations dont les emplois continuent pour la plupart de se localiser au cœur de ces mêmes villes. Les territoires périurbains, peuplés, vécus, habités, sont donc désormais parties intégrantes des villes. Résultats de l’étalement urbain récent, ces territoires voient des pratiques habitantes particulières. Différentes France périurbaines existent à présent.
Les territoires périurbains résultent de l’étalement urbain récent, observé depuis les années 1970. Le recensement de 1975 met en évidence pour la France l’existence de ces territoires aux portes des villes, à destination de populations jeunes, souvent de jeunes ménages avec enfants, qui ainsi accèdent à la propriété. Cette périurbanisation peut s’étendre jusqu’à 50 km au-delà des centres-villes, pour les plus grands organismes urbains. Les statistiques officielles affirment parfois que les communes périurbaines couvrent 40 % du territoire français, preuve de leur importance. Les évolutions démographiques montrent le maintien des gains en faveur du périurbain. En Alsace, entre 1999 et 2006, les villes-centres ont vu leur population augmenter de 0,55 % par an dans le Bas-Rhin et de 0,29 % dans le Haut-Rhin. La progression pour le périurbain varie entre 0,96 % et 1,02 % par an pour le premier département, et entre 1,22 et 0,91 pour le second. Ces implantations sont le fait de lotissements : les paysages voient des maisons individuelles avec jardin s’aligner avec régularité et standardisation. Ces implantations se font aux dépens des terres agricoles, à partir de noyaux villageois anciens. Le cadre reste rural, avec la verdure des paysages (terres agricoles, forêts...) comme toile de fond. L’augmentation du nombre d’habitants donne pourtant une tonalité de plus en plus urbaine aux communes concernées. Les commerces se multiplient. Ils ne relèvent plus seulement des commerces de base (boulangerie, boucherie...) mais tendent à se spécialiser, en lien avec des demandes de plus en plus fortes (restaurants, laboratoires d’analyses médicales, magasins spécialisés). Des services aux particuliers apparaissent (crèches, bibliothèque municipale, école de musique...), souvent financés par les autorités municipales.
Les pratiques des habitants révèlent d’autres facettes des territoires périurbains. Ces derniers sont pensés en lien avec l’utilisation de la voiture. Les taux de motorisation (pourcentage des ménages possédant une voiture) montrent cette tendance : 91,5 % des ménages périurbains possèdent une voiture, contre 73 % de ceux vivant en centre-ville et 80 % de ceux des banlieues. Les mobilités pendulaires (déplacements au quotidien entre le domicile et le lieu de travail) sont une réalité. Les ménages périurbains sont les plus multimotorisés (2 voitures en moyenne). Il s’agit la plupart du temps de couples jeunes, avec enfants, qui peuvent ainsi accéder à la propriété face à la cherté du prix de l’immobilier dans les centres-villes. La périurbanisation progresse en
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