L'année 1789 : une année de rupture entre monarchie absolue et monarchie constitutionnelle
Cours : L'année 1789 : une année de rupture entre monarchie absolue et monarchie constitutionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille H • 27 Janvier 2022 • Cours • 940 Mots (4 Pages) • 685 Vues
Camille Hanquez
1G9
DM d’histoire
L’année 1789 est une année importante de l’histoire de France : c’est le commencement de la création du régime politique que nous connaissons aujourd’hui, la République. En cette année la monarchie absolue est toujours en place avec à sa tête le roi Louis XVI, mais le royaume est endetté. De ce fait, le roi décide de convoquer les États généraux (la Noblesse, le Clergé et le Tiers-État, les trois ordres composant le royaume de France), une vieille pratique oubliée, avec l’objectif de faire voter de nouvelles taxes à la population : c’est à ce moment là que tout commença. Mais en quoi l’année 1789 est-elle une année de rupture ? Dans une première partie nous verrons pourquoi les députés du Tiers-État se révoltent et comment, dans une deuxième partie nous parlerons des révoltes du peuple et leurs raisons et dans une dernière partie nous découvrirons les conséquences de ces actions, la création de nouveaux principes.
Le 5 mai 1789, le roi Louis XVI convoque les États généraux au château de Versailles : le pays est endetté, il a besoin d’argent. Il veut discuter avec les députés (représentants de la Noblesse, du Clergé et du Tiers-État) pour faire voter de nouvelles taxes, taxes qui ne seront payées que par le Tiers-État qui représente 96 % de la population française, excluant le Clergé et la Noblesse qui sont fortement privilégiées. Cependant personne n’écoute, ne prend en compte les idées et les commentaires des députés du Tiers-État : tout le monde les ignore. Personne ne prête attention à eux et ils ont du mal à se faire entendre. Les députés du Tiers-État veulent une reconnaissance politique, ils veulent qu’on les écoute, que le Clergé et la Noblesse prennent en compte la voix et l’opinion publique. De ce fait, le 17 juin 1789, les députés du Tiers-État se proclament Assemblée Nationale pour essayer de se faire entendre des deux autres ordres du pays. Le roi, voulant garder le contrôle, refuse l’accès à la nouvelle Assemblée Nationale à la convocation des États généraux le 20 juin 1789 : mais l’Assemblée Nationale ne se laisse pas décourager. N’ayant nulle part où aller, ils prennent place dans la salle du jeu de paume où ils font le serment de de pas se séparer tant qu’une constitution n’aura pas été écrite : c’est le serment du jeu de paume. L’assemblée Nationale veut, en rédigeant une constitution, abolir les privilèges de la Noblesse et du Clergé mais aussi limiter les pouvoirs du roi, donnant alors une partie du pouvoir au peuple pour plus d’égalité politique.Mais les députés du Tiers-État ne sont pas les seuls à vouloir se révolter et se faire entendre.
Le peuple parisien faisant parti du Tiers-État soutient la nouvelle Assemblée Nationale, voulant que la Noblesse et le Clergé les écoute et prennent en compte la parole de leurs représentants comme égale à la leur. C’est pourquoi le 14 juillet 1789, la prison de la Bastille fut prise par le peuple : le roi Louis XVI veut dissoudre l’Assemblée Nationale et en prenant la prison, la poudre à canon et en libérant les prisonniers le peuple exprime son désaccord et montre qu’ils sont prêts à employer la force et à se battre pour que leur parole soit écoutée. Mais il n’y a pas qu’à Paris que des révoltes éclatent. En effet, dans les campagnes règne la « Grande Peur » : dans les campagnes du royaume, les paysans souffrent d’une crise de subsistance. Les récoltes sont mauvaises et il y a une manque de blé et de grains. Les charges seigneuriales (taxes s’appliquant sur les terres d’un seigneur qu’il prête à des paysans qui payent ces taxes) étant lourdes, les paysans réclament l’allègement de ces taxes : mais les seigneurs ne changent rien. Croyant à un complot aristocratique, les paysans se révoltent en s’armant et en allant directement attaquer les seigneurs vers la fin de juillet 1789 : c’est la Grande Peur. Ainsi, tout le peuple français que ce soit à Paris ou dans les campagnes se révoltent contre la monarchie, les privilèges de la Noblesse et du Clergé en réclamant plus de Droits. Grâce à ces révoltes, ils vont réussir à obtenir ce qu’ils voulaient.
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