Système politique de l'Europe occidentale
Étude de cas : Système politique de l'Europe occidentale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar erlyn • 28 Février 2019 • Étude de cas • 2 330 Mots (10 Pages) • 650 Vues
1) La volatilité électorale c’est accrue ses dernières années au sein de l’Union Européenne. La volatilité électorale c’est quand on remarque qu’au sein d’une démocratie les électeurs ont tendance à s’abstenir de voter ou change de parti politique. Plusieurs études ont été menées pour en déterminer les causes. Dans notre travail nous nous intéresserons particulièrement à la France, la Belgique et l’Allemagne.
En France on a remarqué que la mobilité électorale était un facteur déterminant de l’accroissement de cette volatilité électorale. Les électeurs étaient de plus en plus indécis ceci jusqu’au jour des élections. Les élections en 2007 ont été un exemple flagrant car malgré la forte médiatisation qui a eu lieu et qui aurait du encouragé les électeurs ceci étaient toujours réticents dans leur choix de vote. Les statiques montrent qu’en 2007 près de 49% de la populations qui pouvait voter était réticente et hésitants au premier tour. Les jeunes étaient plus touchés par ce phénomène. On parle de jeunes se trouvant dans l’intervalle d’âge étant compris entre 18-24 ans. La plupart d’entre eux s’étaient décidés au cours de la campagne et d’autres au dernier moment. Ensuite on a observé le fait que certains préféraient s’abstenir de voter, au fil des année ce phénomène c’est accrue. La preuve en est que dans le tableau de l’article « Les élections Européennes de 2014 : Element d’analyse »( Pierre Martin, « Les élections européennes en 2014 : éléments d’analyse », Commentaire 2014/4 (Numero 148), p.833-836) , la France apparait dans la catégorie participation médiocre.
Ses différents points montrent les raisons de l’accroissement de la volatilité électorale en France
En Belgique, la question de la volatilité électorale a été sujet a beaucoup de discussions et de recherches scientifiques. Deux groupes de caractéristiques et de variables ont été établis afin de pouvoir expliquer ce phénomène de volatilité « D’une part, on sonde l’intérêt pour la politique et la connaissance de la politique qu’ont les électeurs volatils, afin de tâcher de percevoir si un changement de vote entre deux élections constitue ou non un choix motivé 10. D’autre part, on tente de comprendre dans quelle mesure un changement de vote est le signe d’une insatisfaction envers la politique menée par le parti auquel le suffrage a été accordé à la précédente élection, ou le signe d’une insatisfaction vis-à-vis de la politique en général » (https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2014-20-page-5.htm)
Les recherches sur le terrain qui ont été menées montrent que la plupart des électeurs ne s’intéressent pas à la politique la preuve en est qu’ils ne maitrisent pas les programmes des candidats et ne savent pas grand choses sur les partis.
En Allemagne, la volatilité électorale se fait ressentir par le niveau d’éducation des électeurs comme le souligne le passage suivant « So the loss of party identity is concentrated among those without political interest and relatively low education levels. This means we do not observe the rise of a new generation of critical, independent and knowledgeable citizens, but rather the gradual alienation of a large part of the population from the party system. » (https://lirias.kuleuven.be/bitstream/123456789/344304/1/Party+Identity+Germany+2012.pdf) On remarque que les électeurs allemands sont toujours attachés à leurs parti, ils ont de l’intérêt politique pour leurs partis quand ils ont un niveau d’education assez élevé. En 2014 dans l’article de Pierre Martin ils étaient comme la France dans la categorie des participations mediocres.
2) La démocratie consociative est une démocratie appliquée dans des pays singularisés par la multiplication de nombreux clivages , clivages non seulement idéologiques,partisans ou sociaux mais aussi des clivages linguistiques,religieux ou ethniques.
Le nombre de suffrage pour l’adoption d’une loi au parlement dans la démocratie consociative doit être proportionnelle comme le souligne ce passage « Le terme est un néologisme façonnant avec le mot consensus et association. C’est une façon de gouverner par consensus tout en respectant les minorités représentées quelques fois par des associations. De cette manière, on donne une très grande importance au peuple, et permet surtout de faire vivre ensemble différentes parties d’une société plurielle (religion, langues, ethnicités), de manière stricte, avec une répartition des postes obligatoire.» (http://triplette38scpo.forumgratuit.org/t36-la-representation-de-la-societe-dans-les-regimes-consociatives) En Angleterre la majorité relative suffit pour gagner une majorité absolue forte au parlement. Le parlement Anglais est composé de 650 députés élus pour cinq ans au suffrage universel et au scrutin uninominal majoritaire à un tour. La chambre des communes a théoriquement beaucoup de pouvoirs. Le régime parlementaire est caractérisé par un équilibre de pouvoirs et un bicaméralisme égalitaire. Le parlement britannique est divisé en deux chambres,la Chambre des Communes et la Chambre des Lords. La chambre des Lords est élus au suffrage universel indirect pour un mandat à vie pour certains.
Le Parlement français quant à lui est également bicameral. Il est composé de l’Assemblée National et du Sénat. Ce passage explique clairement comment un projet de loi est voté au Parlement français «Le projet, ou la proposition de loi, est adopté lorsqu’il est voté dans les mêmes termes par les deux assemblées. En cas de désaccord, le Gouvernement peut convoquer une commission mixte paritaire. Elle est composée de 7 députés et de 7 sénateurs qui doivent proposer un texte commun voté ensuite par chaque assemblée. En cas d’échec, une nouvelle lecture du texte a lieu dans les deux assemblées et le Gouvernement peut donner le dernier mot à l’Assemblée nationale. » (http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/fonctionnement/parlement/loi/quelles-sont-etapes-du-vote-loi.html)
La Suisse, la Belgique et les Pays-Bas ont été considérés comme des exemple de cette démocratie car elles englobent une population très diversifié, de même que des communautés très diversifiées. En outre, on remarque que ses pays ont une politique fédéral très bien structurée. Le peuple a une très grande influence t un très grand pouvoir sur les politiques régionales. Tout est mis en place dans ses trois pays pour que la population soit représentée de manière équitable au parlement.
« Dans un article26 paru en 2002, LIJPHART considère que comme phénomène empirique, le consociativisme a
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