Les migrations Européennes au XIX ème siècle.

Pour commencer, les causes principales de ces migrations européennes sont en premier lieu économiques. En effet, la misère et la crise économique créent de nombreux départs. Les pays comme, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie ont eu besoin de colons et de mains d’œuvres pour développer les échanges économiques avec les métropoles. Les emplois offerts par de bons salaires ont ainsi joué un rôle dans l’émigration européenne. Dès la période des grandes découvertes, les Européens ont développé de nombreux réseaux de commerces comme le commerce triangulaire. Ces découvertes ont eu impact sur la population. Les Européens s’approprient le monde, l’étudient, l’exploitent, le contrôlent, le dominent et diffusent leurs techniques et leurs civilisations. En deuxième lieu, une cause démographique. Effectivement, l’augmentation de la population (surpeuplement) avec la transition démographique accélère le processus migratoire. Les causes sont aussi politiques et religieuse. Certains migrants fuient la répression politique ou religieuse. Par exemple, les juifs d’Europe de l’Est qui fuyaient les pogroms. Les causes de ces migrations sont aussi d’ordres personnels. Les Européens ont un désir de changer de vie, l’espoir d’avoir une vie meilleure, ils ont le goût de l’aventure et cela s’accompagne aussi avec le mythe de l’eldorado (ruée vers l’or).

Puis, l’émigration européenne dérouler en plusieurs étapes. Tout d’abord ces migrations partent d’Europe du Nord, d’Irlande, puis d’Europe du Sud et d’Europe de l’Est. Les ports de départs sont Liverpool en en Angleterre, Hambourg en Allemagne, Gêne en Italie, et le Havre et Marseille en France. Les transports sont plus rapides et rendent les migrations plus faciles et plus nombreuses grâce aux avancées techniques. Ainsi si vers 1820, il fallait 1 mois pour traverser l’Atlantique avec un bateau à voile, en 1900, 6 jours seulement suffisent avec un paquebot. Mais la traversée restent difficiles, ils sont très nombreux à prendre les transports en paquebot. Ensuite, l’accueil des anciens immigrés facilitent parfois l’installation dans les nouveaux pays. Il y a, à l’arrivée des nouveaux pays, des contrôles et des tests des services des immigrations. Par exemple, Ellis Island à New-York qui commence à contrôler les immigrés en 1892.

Enfin, les conséquences de ces migrations européennes sont premièrement, une augmentation de la population aux États-Unis et une répartition de la population mondiale bouleversée. Deuxièmement, un appauvrissement démographique entre 1800 et 1914 où 60 millions de migrants quittent les vieux continents pour les pays neufs. Troisièmement, les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Algérie… c’est-à-dire les pays neufs deviennent e plus en plus peuplés. Quatrièmement, la conquête de ces pays neufs s’accompagne d’ethnocide victimes de privations des ressources, massacres, épidémies… et cinquièmement, ces migrations ont permis le brassage culturel des migrants mais leur intégrations fut délicates et difficiles. Il y a eu peu de retour vers les pays de départs.

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