Le communisme : phénomène social ou séduction culturelle
Dissertation : Le communisme : phénomène social ou séduction culturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zoé Chollet • 17 Décembre 2018 • Dissertation • 6 446 Mots (26 Pages) • 566 Vues
Le communisme au XXème siècle :
phénomène social et séduction culturelle
Moyenne de 10,7 avec un point d’écart entre ceux qui l’ont fait en type d’écoles de commerce : 10,1 et type ENS : 11,1
Pour école de commerce : les gens sont pas assez synthétiques et manquent des trucs importants. Faut les idées majeures apparaissent
Remarques générales
le sujet a une dominante socio-cu : trop de copies oublient cette dimension. Champs trop relations internationales et politiques. Or ne peuvent être convoquées que pour expliquer des phénomènes sociaux
Phénomène social : ne pas se focaliser sur le fait de savoir si il y avait beaucoup de troupes du côté des communistes, est-ce qu’il y avait des adhérents ou pas, mais devait aussi porter sur les conditions sociales de l’arrivée au pouvoir des communistes, sont-ils le produit d’un phénomène social. Est-ce qu’à l’origine il y a un fait social. Congrès de Tours : pour combler un manque d’un parti ouvrier. Parce que la SFIO n’est pas un parti ouvrier, c’est un parti de bourgeois de gauche. Il y a d’abord besoin d’un parti ouvrier, et c’est cette fonction que le parti communiste a et le PC va jouer un rôle de contre-société ouvrière. Phénomène social : capacité à réaliser des transformations sociales profondes, dans les régimes communistes, est-ce qu’ils ont transformé dans la société et dans un sens communiste ou pas. En fait les communistes ont transformé des sociétés archaïques en des sociétés urbanisées et industrialisées : dans leur réussite même, ils ont creusé leur tombe. La transformation sociale portait aussi sur ce que les sociétés capitalistes avaient été contraintes de transformer sous la pression des communistes, ce qui leur a permis de mieux résister au communisme. Met en place la sécu et le SMIC dans un contexte où le parti communiste fait 20% des voix.
Pas assez de fight entre le social et le culturel : faut confronter les deux. Il faut essayer de faire fighter les différents concepts du libellé. Par exemple : séduction culturelle bien au delà des périodes où le communisme change véritablement les choses d’un point de vue social. Fallait étudier cela à un moment ou un autre. Le phénomène social du communisme a été relativement limité dans le temps et géographiquement : pays de l’est (et encore pas forcément transformation sociale dans le sens d’un communisme) + œuvre sociale de daube ou involontaire et une séduction culturelle réelle sans voir que la transformation sociale était nulle. Furet, Le passé d’une illusion en 95 : étudie le hiatus entre le social et le culturel.
Etablit trop peu de liens entre des phénomènes socio-culturels internationaux et l’idéal communiste : nous aurait permis de parler de la séduction culturel peut peut-être s’éroder en Occident avec la société de consommation => le communisme est finalement battu par une culture de masse et pas par une culture des élites. La culture de masse attaque l’idéal communiste sur son terrain idéologique et beaucoup plus que les écrits théoriques d’un Raymond Aron. A été un obstacle amorçant le début du déclin d’un idéal qui s’érode avant même que les régimes ne meurent. Faut relier des trucs séparés dans le programme.
Peu de connaissances culturels. (!) qui dit étude du communisme dit forcément étude de l’anticommunisme : ceux qui très tôt à l’Ouest dénoncent les crimes du communisme.
Souvarine rompt dès 1920 avec Moscou, dénonce une bourgeoisie d’Etat et dit que le vers est déjà dans le fruit dès le léninisme, Victor Serge mais les deux restent fidèles à l’idéal communiste, Gide en 1935, Retour d’URSS.
Peu de connaissances culturels en partie au niveau des critiques du communisme de la part d’intellectuels : Sakharov, Soljenytsine, Alexandre Zinoviev -homo-sovéticus dans Les Hauteurs béantes, Les nouveaux philosophes (Klugsman) qui disent que toute révolution est porteuse d’un idéal totalitaire. Dit jamais pourquoi ils exercent une séduction culturelle importante. Comment ça se fait ? Est-ce que ça vient de l’anti-américanisme matérialiste qui déteste les intellectuels : c’est une auto-illusion, Grand rôle de l’anticommunisme, caste sociale qui se sent en déclin et déclassée dans la société par rapport à ses belles heures de l’entre-deux guerres : les marchands les supplantent comme référence.
Hannah Arendt : théorie des bourreaux ordinaires mais contesté.
Pourquoi les juifs ne parlent pas de la Shoah dans la première génération :
Voient que les occidentaux s’en foutent, beaucoup de gens ne les croyaient pas (ex : Primo Lévy) => s’exposaient alors au risque d’avoir une réaction antisémite
Ce qu’on ne dit pas est ce qui est indicible, et ils ont peur d’affadir le caractère unique de ce massacre en trouvant des mots pas appropriés, son unicité risque d’être perdue -c’est ce que disent les témoins des camps-.
Remarques sur la problématique
Sont parfois centrées uniquement sur la chute du communisme comme idéal mais implique de s’interroger d’abord sur la longévité de cette séduction au cours du XXème siècle surtout vu la faiblesse des relations sociales. Trop peu de problématiques intègrent le rayonnement du communisme au XXème siècle.
Séduction culturelle beaucoup plus forte à l’est qu’à l’ouest et peut-être que les banlieues rouges dans les années 30 correspondent beaucoup plus au communisme que ce qu’ils se passe dans les démocraties populaires.
Remarques sur le plan : faut parler d’une idéologie
Trois faits historiques que l’on a pas mis en avant :
l’anti-fascisme qui est capital pour expliquer le triomphe du communisme au siècle des idées : et les années 30 et l’URSS dans la guerre et dans la résistance. (!) le déclenchement de la guerre froide rajoute pas grand chose sur le terrain des idéologies communistes. Jdanov : réalisme-socialiste => la révolution communiste n’est pas la révolution culturelle (les surréalistes le comprennent très vite dans les années 30). Limite : encore un peu de souffle dans le cinéma de Eisenstein. Pas une révolution dans l’ordre esthétique, morale, sexuelle qu’on espérait.
Le XXème congrès avec Khrouchtchev : en vient à nier le réel car elle a encore foi
...