La France au service de l’unité italienne (1859-1860)
Synthèse : La France au service de l’unité italienne (1859-1860). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tali.haziza28 • 2 Janvier 2023 • Synthèse • 550 Mots (3 Pages) • 426 Vues
Histoire
La France au service de l’unité italienne (1859-1860)
Sous le second empire, la France apporte son soutien et joue un rôle important dans la naissance de l’unification italienne pour plusieurs raisons.
En premier lieu, le 12 avril 1856, Camillo Cavour, le premier ministre du Piémont-Sardaigne rédige une lettre pour son ministre de la Justice. Dans celle-ci, il recherche des alliances extérieures afin de récupérer l’Italie du nord qui est occupé par l’Autriche. Il conçoit alors deux options, une réconciliation avec l’Autriche ou se préparer à une guerre proche. Il demande ainsi à la France et à Napoléon III de s’allier. Ainsi le 21 juillet 1858, Napoléon III accorde son soutien à Cavour afin de récupérer la Lombardie et la Vénétie.
La France avait un intérêt a soutenir le royaume de Piémont-Sardaigne car tout d’abord, Napoléon III avait passé son enfance en Italie et avait aussi appartenu aux Carbonari. De plus, en contre-partie de cette aide militaire, la Piémont-Sardaigne devra céder les territoires conquis lors de la révolution française soit la Savoie et le compté de Nice.
En juin 1859, le Piémont-Sardaigne annexe la Lombardie avec l’aide de la France. Par contre, la Vénétie appartient toujours à l’empire d’Autriche même après des offensives franco-piémontaises.
Cinq mois après, la France signe la paix avec l’Autriche. Cette proclamation de la paix permet donc la diminutions des désaccord entre l’Autriche et le royaume de Sardaigne.
La France finit donc par récupérer la Savoie et le compté de Nice et les plébiscites de 1860 confirment ce choix. En effet, 87 % ont dit « oui » pour que le compté de Nice soit réuni à la France et 96 % de « oui » pour la Savoie.
Ces territoires représente aussi un remerciement de l’Italie pour la France et pour leur grande aide dans l’unification de l’Italie. Donc la France a bien participé à l’unification italienne en la libérant de de l’empire d’Autriche.
Fin 1859, c’est le début de la reconstruction de l’Italie. Le Piémont-Sardaigne se rattache à l’Italie pour former petit à petit « la botte » que l’on connaît aujourd’hui. Victor-Emmanuel II devient roi en 1861. La capitale se trouve ainsi à Turin en Piémont-Sardaigne jusqu’en 1865.
En novembre 1860, grâce à Garibaldi, chef des « chemise rouges » qui est un mouvement ayant pour but l’unité et la libération de l’Italie, le royaume de Sicile est rattaché au Piémont.
En 1865, la capitale devient Florence et dans les mois suivant, la Vénétie est également rattaché au Piémont.
Avec le mouvement des « chemises rouges », le drapeau italien devient le signe de ralliement des partisans de Risorgimento. Garibaldi et le roi Victor-Emmanuel II se lient ensemble car ils partagent tous deux les mêmes volontés pour leurs pays.
D’autres personnalités comme le compositeur Giuseppe Verdi lutte aussi pour cette cause, ces compositions sont ainsi pour la gloire de sa patrie. Mais le penseur, Giuseppe Mazzini soutien aussi le processus d’unification, par exemple, dans son discours du 6 mars 1849, il fait l’éloge de sa capitale devenu ainsi Rome depuis 1871.
Contrairement à ces personnalités
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