Les espoirs de l’unité italienne au lendemain de 1848

Le second empire est une période durant laquelle la France fut dirigée par Napoléon III, troisième fils de Louis Bonaparte est premier président de la République élu au suffrage par un peuple plein de foi en son nom et ses gènes. Il dirige de 1852 à 1870 et observe la France participer à la construction de nouveaux états européens. Celui-ci reprend la politique des nationalités et les acquis de la Révolution française, notamment l’idée du droit des peuples et l'idéal de liberté. Ces idées sont populaires et diffuser dans le contient européen. En effet, il avait pris le titre de roi d’Italie en 1802 même si la Révolution française avait proclamé le droit des peuples disposer d’eux-mêmes. Napoléon vers 1860, allié au pape de Rome, fait tout pour freiner l’unification italienne et est en effet un acteur avec de l’impact sur l’unité Italienne. Ainsi après la guerre franco-prussienne de 1870, la France déclare perdant et a dû verser un grand tribut à la Prusse pour la dédommager et lui donner le territoire de l’Alsace. Alors comment la France parvient-elle à s'imposer comme un acteur majeur de l’unité italienne alors qu'elle fait les frais de l’unité allemande ? Pour cela nous verrons d’abord la France et l’unité Italienne et enfin la France et l’unité allemande.

Les espoirs de l’unité italienne au lendemain de 1848 :

De 1848 à 1858, une résistance italienne se met en place avec objectif de s’unifier alors qu’ils sont divisés en 8 états indépendants : Les états de Toscane et Modène au centre, les états contrôlés par l’église autour de Rome, au sud les royaumes et à l’Ouest, les territoires contrôlés par l'Autriche du Nord. Cependant, nous avons toujours une volonté d'une unité nationale grâce au "Risorgimento", le mouvement politique appelant à la renaissance du peuple italien. Elle va s’organiser en forme de société secrètes afin d’éviter la répression policière. Les Carbonari veulent renverser les monarques mais échouent. Ainsi à Marseille se réunit des exiles pour continuer à se révolter en dehors de l’Italie. Ces mouvements libéraux vont ensuite donner naissance au “Printemps des peuples”, donc en 1848, les libéraux italiens dressent des barricades dans les grandes villes qui réussit à faire des réformes libérales comme l’établissement de la liberté d'expression, de presse et de réunion. La proclamation des républiques démocratiques a été en effet réaliser par Guiseppe Mazzini. Cependant en 1849, la monarchie pontificale et restaurée avec le soutien militaire de président de la République française, Napoléon Bonaparte et le mouvement Risorgimento est affaibli par les divisions.

L’engagement Français dans les affaires italiennes :

Cavour, un homme politique italien cherche alors des soutiens diplomatiques pour mener le projet d’unification italienne. La France accepte une alliance avec le royaume de Sardaigne lors de la demande de Cavour sur un accord. Napoléon III défend le principe de l’unité italienne et y voit un moyen de replacer la France dans les puissances européennes, cependant elle craint la naissance d’une concurrence et préfère une Italie diviser, Alors, il rencontre secrètement Cavour et la France s’engage à venir en aide au royaume de Sardaigne pour leur protéger des Autrichiens. Celui-ci met en œuvre une stratégie économique et militaire pour moderniser l’économie du royaume et renforcer sa puissance militaire, et une stratégie diplomatique pour trouver des alliés qui apporterons un soutien diplomatique.

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