De Gaulle et la libération
Fiche : De Gaulle et la libération. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeanne Daniel • 3 Février 2016 • Fiche • 1 163 Mots (5 Pages) • 752 Vues
II.De Gaulle et la libération
le 6 juin 1944 , les premières troupes de la libération débarquent, et délivrent la France en seulement quelques mois des Nazis et des Vichystes.
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1.l'appel du 28 juin 1940
le général de Gaulle lance la 28 juin 1940 un appel à la résistance sur les ondes de la BBC depuis Londres. Il refuse strictement la capitalisation de la France face aux Nazi, il poursuit le combat à Londres en favorisant, en encourageant la résistance.[pic 2]
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2.Qui étaient les résistants ?
Les résistants étaient des hommes et des femmes de tous âges issus de toutes couches sociales. Parmi ces résistants étaient présents certain étrangers : Italien , Allemands ,Espagnol...
Ces braves hommes et femmes se réunissaient dans des lieux appelés « maquis » cachées dans des régions peu peuplées, forêts ou montagnes. Ils étaient surnommés « maquisards » À l’origine, ils sont composés d’un très petit nombre de personnes volontaires et courageuses qui ont constitué dans des difficultés incroyables le premier noyau du groupe. Ils risquaient à tout moment d'être dénoncés, arrêtés, torturés, emprisonnés, exécutés ou déportés.
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3.Les FFL :
les forces françaises libres
Reconnu par Churchill chef des Français libres le 28 juin 1940, le général de Gaulle signe un accord avec le gouvernement britannique: il s'engage à « assurer la restauration intégrale de l'indépendance et de la grandeur de la France ». Le gouvernement britannique autorise la formation d'une force française armée composée de volontaires, sous l'autorité du général de Gaulle, qui accepte les directives générales du commandement britannique. Les ralliements sont d'abord limités. La plupart des militaires français réfugiés en Grande-Bretagne préfèrent rentrer en France, en grande partie occupée par les Allemands. À la fin juillet 1940, les F.F.L. comptent sept mille hommes environ, civils et militaires.
Dès août 1940, des officiers rallient des régions de l’Empire colonial en Afrique subsaharienne à la France Libre. Ailleurs, les « Français libres » participent aux combats des troupes britanniques contre Italiens et Allemands. Quand les Américains débarquent au Maghreb fin 1942, « l’Armée d’Afrique », jusqu’alors fidèle à Pétain, se retourne contre les nazis. Mais son chef, le général Giraud, ne reconnaît pas la légitimité de la Résistance. C’est seulement le 1er août 1943 que les deux forces sont réunies: cette Armée française participera à la Libération aux côtés des Américains et des Britanniques.
4.la libération des villes
le 18 juin 1940, malgré la défaite des français et le renoncement national, le général de Gaulle lance depuis la BBC son célèbre appel à continuer la lutte dans le but de maintenir la France dans la guerre afin d'assurer sa présence parmi les vainqueurs. Pendant quatre ans, les forces françaises combattront sur tous les fronts pendant que les résistants harcèlent les Nazis sur le sol français. Tous participeront à la libéralisation de la France.
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Les bombardements :
À partir de 1942, les Alliés adoptent une nouvelle stratégie de bombardements intensifs visant à détruire en Allemagne, mais aussi en France, les entreprises travaillant pour l’effort de guerre du Reich. Cette opération appelée Pointblank entraîne la destruction des usines Renault de Boulogne- Billancourt, en mars 1942, qui fait 391 victimes civiles. Mais aussi les usines Ford à Poissy, Schneider au Creusot, Dunlop à Montluçon, etc. Par extension sont aussi visées les centrales électriques et les gares de triage. Ces bombardements massifs près de zones d’habitation occasionnent de plus en plus de victimes civiles, ce que dénoncent les propagandes allemandes comme vichystes.
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Le discours de Bayeux :14 juin 1944
Après avoir débarqué le 14 juin 1944, le général de Gaulle prononce à Bayeux son premier discours dans la France en voie de libération. Il y rend hommage au combat des résistants de l’intérieur (« Vous qui avez été sous la botte de l’ennemi et avez fait partie des groupes de Résistance, vous savez ce qu’est cette guerre. C’est une guerre particulièrement dure, cette guerre clandestine, cette guerre sans armes ») et des troupes coloniales (« Notre Empire, entièrement ras- semblé autour de nous, fournit une aide énorme ») et y réaffirme la volonté de la France Combattante de lutter aux côtés des Alliés, « comme un allié » jusqu’à la victoire et « jusqu’à ce que la souveraineté de chaque pouce de territoire français soit rétablie ».
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