Agenda 2010

1. A partir du milieu des années 1990, l’Allemagne décide de se lancer dans une vigoureuse politique de compétitivité en s'en prenant aux travailleurs. En 1998 Gehrhard Schröder leader du SPD est nommé chancelier. En 2003 il annonce un ensemble de réforme « L’agenda 2010 » pour augmenter les profits des capitalistes allemands en "flexibilisant" le travail et donc leur compétitivité, puis en comprimant les salaires, y compris la part socialisée (assurances sociales). D’ailleurs la social-démocratie connait un renouveau grâce à sa motivation de renouveler ses idées et à moderniser ses programmes de façon crédible. De plus Gehrhard Schröder annonce comme motivation, qu’ils doivent mettre en œuvre ses politiques dans un milieu économique nouveau,  récent et adapter dans notre temps.

1. Cette réforme dépasse les clivages habituels car elle va plus loin que toutes les autres, c’est la clé de la réussite économique de l’Allemagne. Elle va augmenter la compétitivité, la croissance et baisser le chômage de 10,4 % en 2005 à 7,3 % en 2008, mais tout sa au prix de conditions très détériorées (dégradation sociale et inégalités)  comme par exemple : un sur dix est un mini job (moins de 400 € par mois), ou encore un emploi sur trois n'est désormais ni à plein temps ni à durée indéterminée.

1. Cette réforme est la clé de la réussite économique de l’Allemagne, mais elle fragilise les bases traditionnelles du parti. Elle fragilise ces Lander d’Allemagne de l’est du fait des industries moins compétitives, ajoutées au poids de la transition post-communiste. De plus, manifestation de « Die Linke » ( partie contre les lois Hartz), avec Oskar Lafontane pour avoir une justice sociale.

1. Les contestations les plus nombreuses se concentrent dans les Lander d’ex-Allemagne de l’Est par des manifestations fréquentes, dont le nouveau parti « Die Linke » manisfestent aussi pour une justice sociale.

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