Étude du Contrat social de Rousseau
Rapports de Stage : Étude du Contrat social de Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexi12345 • 25 Avril 2015 • 1 055 Mots (5 Pages) • 887 Vues
s sciences et les arts, dans le Discours sur les sciences et les arts, l'inégalité, dans le Discours sur l'inégalité ont dénaturé l'homme.
Toujours selon notre théoricien calviniste, dans l'état de nature l'homme était parfaitement heureux : "Je vois l'homme se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas. Les seuls biens qu'il connaisse dans l'univers sont la nourriture, une femelle et le repos. Les seuls maux qu'il craigne sont la douleur et la faim, il n'a nul besoin de ses semblables et n'en reconnaît aucun individuellement". L'être humain est alors un "heureux sauvage".
Puis l'homme qui vivait donc isolé et heureux, par des circonstances fortuites, noue des relations avec ses semblables, mais tout en continuant à être indépendant, donc libre.
Cette seconde période de l'état de nature est encore plus heureuse que la première.
C'est par un malheureux "hasard" que l'homme sort de cette seconde période pour entrer dans une période de désordres causés par l'inégalité, la richesse et la misère, les rivalités et les passions.
Ce "hasard" c'est l'invention de la métallurgie et de l'agriculture, qui engendrent la propriété privée.
Pour sortir de cette période de malheurs les hommes doivent alors s'associer pour créer la société civile, l'Etat, de façon à sauvegarder leur liberté primitive et naturelle, tout en assurant leur sécurité.
C'est le contrat social qui permet de passer de la période malheureuse de l'état de nature à la
les Hommes regroupés en société, et plus précisément une fois que fut instaurée la propriété, que surgissent les inégalités et l'état de guerre. Et c'est de là que s'imposa la nécessité d'établir des lois et celle de se soumettre à une autorité commune.
Ainsi, Rousseau soutient d'une part que le besoin de reconnaissance sociale fut le premier pas vers l'inégalité56, d'autre part que le « vrai fondateur de la société civile » fut le premier qui parvint à s'approprier un terrain57. Ainsi, société, inégalité et vices sont pour Rousseau associés : « l'égalité rompue fut suivie du plus affreux désordre : c'est ainsi que les usurpations des riches, les brigandages des pauvres, les passions effrénées de tous étouffant la pitié naturelle, et la voix encore faible de la justice, rendirent les hommes avares, ambitieux, et méchants58. »
Cependant, bien que Rousseau lie inégalités et organisation sociale, il affirme dans le Contrat Social « que le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système de législation […] se réduit à ces deux objets principaux, la liberté et l'égalité59. » Dans son discours sur l'inégalité, Rousseau affirmait d'ailleurs déjà qu'il est « incontestable, et c'est la maxime fondamentale de tout le droit politique, que les peuples se sont donné des chefs pour défendre leur liberté et non pour les asservir60. », montrant par là qu'il n'estime pas comme inéluctable la corruption qu'engendre la société, mais qu'au contraire, « C’est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l’égalité que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir59. » Plutôt que de défendre un retour à l'état de nature au nom de la liberté et
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