Revolution Tunisienne
Mémoires Gratuits : Revolution Tunisienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zerguy • 18 Décembre 2012 • 902 Mots (4 Pages) • 968 Vues
Je vais vous présenter aujourd’hui un événement majeur de la fin d’année 2011, les révolutions arabes, appelées printemps arabes ou mouvements arabes.
Le printemps arabe est un soulèvements populaires dans le monde arabe.
Ceci commence en Tunisie en décembre 2010 par la révolution de Jasmin. Cette tension c’est généralisé dans tous les pays arabes.
On va s'intéresser plus spécifiquement au cas de la Tunisie. J’ai choisis ce pays car ce fut le 1er Etat a se révolter, et qu’il a entrainé une chaine de révolution.
Sachant que c’est le première fois qu’un Régime politique se fait renverser par la rue, dans les pays arabes, on peut se poser la question suivante:
« En quoi cette révolution a t elle permit un changement chez les tunisiens ? »
Pour y répondre nous allons étudier tout d’abord les causes de ces émeutes, puis nous les verrons plus en détail. Puis nous étudierons les changements apportés par cette révolution.
I) Les causes de la révolution.
Pour qu’il y ai une Révolution, il faut qu’il y ai des causes, et celles-ci se sont cumulés pendant tout le règne de Ben Ali. En mars 1956, la fin du protectorat français est déclarée. La Tunisie a accès à une indépendance qu’elle perdra au fil des années. Avec Habib Bourguiba ; qui prend le pouvoir en 1957 ; libérateur du pays, le peuple Tunisien connait une avancée des droits de l’homme et du statut de la femme. Pendant sa présidence, la constitution de la République Tunisienne a été promulguée et il a établi un décret-loi qui autorise la présidence à vie. Vers la fin de la présidence de Bourguiba, la Tunisie souffrait un désordre politique.
Et c’est le 7 novembre 1987, date fatidique, que Zine el-Abidine Ben Ali fait un coup d’Etat « médical » en déclarant Habib Bourguiba comme etant sénile et ne pouvant pas assurer le bon fonctionnement du pays. Ben Ali s’auto déclare président de la République.
« l'époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l'État desquels le peuple se trouve exclu. Notre peuple est digne d'une vie politique évoluée et institutionnalisée, fondée réellement sur le multipartisme et la pluralité des organisations de masse » Dès le début, on remarque un gouvernement autoritaire, un parti unique ( le RCD Le Rassemblement constitutionnel démocratique ) et médias et opposition contrôlés. C’est le début de la dictature.
1989, 1994 et 1999 ; durant les trois élections des trois années citées qui ont suivis son coup d’Etat, Ben Ali a été élu à 99 % des voix.
malgré la relative « bonne santé » économique tunisienne – vu de l’extérieur -, la réalité était toute autre : une bonne partie de la « classe moyenne », éduquée, était pourtant obligée de vivre de petits jobs. À la corruption des dirigeants s’ajoute de fortes inégalités régional, opposants politiques torturés, liberté de la presse rangée au fond du tiroir, et racket de tous les commerces par la famille de sa femme, les Trabelsi, considérée comme une famille quasi mafieuse et de grands vols en bandes organisées (
...