Révolution Française

II/ Mais un succés relatif

a)edit de Nantes, une liberté religieuse contrôlée

Suite aux accords de l'édit de Nantes,les protestants doivent en échange renoncer aux lieux de culte dont ils s'étaient emparés. Ils doivent préter serment aux autorités civiles et ils doivent se plier à la dime et aux fêtes du catholicisme, dont le culte est partout rétabli. Cependant, leur culte sont concentré sur certaines villes.

b) La Contre-Réforme

Menacée par le succès de la réforme protestante, l'Église réagit par une contre Réforme. En 1534 est fondé l'ordre des Jésuites qui se met au service du pape et se charge de défendre la foi catholique, notamment par l'enseignement. Le pape Paul III réorganise les tribunaux de l'Inquisition puis réunit un concile à Trente, qui réaffirme les dogmes et les fondements de l'Église catholique comme l'affirmation du purgatoire et la nécessité des prières pour les défunts sont maintenus, sept sacrements,la foi a deux sources : la Bible et la tradition, la transubstanciation... Il crée aussi les séminaires, sorte d'école où sont formés les futurs prêtres pour combattre l'ignorance des curés. Ses successeurs poursuivent et développent ce mouvement.

c)La révocation de l'édit de Nantes

L'assassinat d'Henri IV en 1610 marque la reprise de la guerre civile.

1° Révocation des clauses militaires

Le versant militaire de l’édit de Nantes, à savoir la possibilité pour les protestants de conserver des places fortes militaires, avait été révoqué sous le règne de Louis XIII, par la promulgation de l’édit de grâce d’Alès (28 juin 1629).

Celui-ci, qui fait suite au siège de la Rochelle, ville protestante, en 1628, interdit les assemblées politiques et supprime les places de sûreté protestantes. Mais il maintient la liberté de culte dans tout le royaume, sauf à Paris.

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