Mobilités Et Transports : Enjeux Au Coeur Du développement En Ville

II- MOBILITES ET TRANSPORTS : ENJEUX AU COEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE EN VILLE .

L’étalement de la ville de Londres comme de Mexico favorise des déplacements de plus en plus longs pour rejoindre le centre et les pôles d’activité nécessitant souvent l’utilisation du transport individuel motorisé (auto) avec des conséquences économiques (paralysie de certaines activités), sociales pour ceux qui n’ont pas accès à l’auto et environnementales (pollutions de différentes natures)

Se déplacer, une constante majeure du monde urbain

La fonction même de la ville est liée aux échanges avec des déplacements mais les mobilités sont sources de dysfonctionnements à l'échelle urbaine.

Dans les pays du Nord, la voitures est dominante mais des politiques de transports alternatifs sont en plein développement. Les solutions alternatives sont les transports en commun, les transports en site propre ( métro, tramway, bus...) pour les déplacements de courtes distances afin de réduire les pollutions et décongestionner les axes routiers. Aujourd'hui, de plus en plus, les différents modes de transport sont connectés les uns aux autres pour faciliter les déplacements, ils sont conçus en INTERMODALITE.

Exemple : projet de pôles multimodales à la gare de Saint-Brieuc.

On dira que la tendance est a multiplier l'offre de mobilités douces (voies cyclables, parcs à vélo de location) pour les trajets de courte distance.

Dans les pays du Sud, l'explosion urbaine entraîne un fort taux de motorisation mais beaucoup de citadins n’ont pas encore accès à la voiture (ex: en Inde: 1 voiture /1000hab).

Les pays du Sud ont souvent peu de moyens financiers pour aménager ou pour développer un secteur de transport en communs alternatifs. Dans ces pays on trouve peu de mobilités douces, durables. Les transports en communs existants sont des taxis, mini-bus privés qui sont de vieux modèles très polluants. Les pays du Sud ont des difficultés énormes à gérer les mobilités urbaines, il y a donc un fort risque de saturation des axes existants.

Les transports ont aussi un volet social : Les bidonvilles ne sont souvent pas desservis ou ne sont pas accessibles aux habitants car trop chers ce qui accentue leur exclusion au sein de la ville les obligeant à se déplacer à pied.

En terme de mobilité on constate un retard très net et donc des dysfonctionnements plus importants au Sud.

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