Lettre du 9 juin 2013: Chère Elise
Lettre type : Lettre du 9 juin 2013: Chère Elise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar naisardrit • 10 Mars 2015 • Lettre type • 680 Mots (3 Pages) • 616 Vues
A Tourtenay, le 9 juin 2013
Chère Elise,
Cette année, je suis allée dans un village qui a été rasé par les nazis pendant la deuxième guerre mondiale, à Oradour-sur-Glane. Un village martyr où de nombreuses personnes ont été tuées, mais pourquoi ? J’ai bien peur que seuls les nazis le sachent…
Ce 10 juin 1944, ce village de 1500 habitants tués car ils étaient sur le chemin de ces nazis. Encerclés avec aucunes issues. Ces hommes rassemblés sur une place, la place « Champ de foire ». Et les femmes et enfants rassemblés eux l’église. Peu de survivants, beaucoup trop peu.
Les hommes après avoir été rassemblé ont été emmenés dans plusieurs granges pour être, comme tu dois t’en douter, tués. Ils ont été mitraillés, en tas, en ligne par ligne. A ce moment où j’ai entendu et vu sur un reportage, j’ai eu des frissons. Imagine la peur qu’ils aient dû ressentir. Surtout pour ceux de derrière, voir son père, grand-père, voisin, s’écrouler par terre, les uns après les autres, voir ton tour venir sachant que tu auras beau faire tes beaux yeux, cela ne changera rien car ses hommes n’ont aucunes pitié. Tu sais que cinq ont réussi à s’échapper, je ne sais comment mais quels chanceux. Ont m’a raconter que les hommes qui se sont défendus chez eux se sont fait descendre de suite, devant leur familles, quelle horreur…
Les femmes et les enfants eux dans cette église et se sont fait asphyxiés et mitraillé. C’est vraiment immonde, encore une fois tu vois ta mère, ta grand –mère, ta voisine, mourir en s’étouffant. Je n’imagine pas tout les cris qui ont dû se faire ressentir. En plus les SS ont voulu faire sauter la voûte. Et puis au cas où qu’il y est des survivants, ils ont incendié l’église. Quand je suis rentrée dans cette église, j’en est eu les larmes aux yeux, je me suis imaginée à la place d’une fille de 15 ans et voir sa mère ou quelqu’un de sa famille mourir dans des conditions horrible, et savoir que moi aussi, je vais y passer. Il y avait une petite balancelle dans l’église, en imaginant des enfants dessus, j’ai eu des frissons, je ne comprends pas comment les SS ont réussi à le faire. Faire mourir des innocents qui se trouvaient sur leur route. Seulement deux femmes sont sorties de cette église mais une seule à survécue.
Le cimetière, juste un sentiment : l’horreur. Oui, l’horreur de voir ce nombre de morts incroyable, des familles entières enterrées ensemble, des tombes parfois cassées, les tombes des familles si grandes, c’est impressionnant.
Le mémorial avec tout ces objets trouvés : dents, montres, lettres, bijoux, couteaux, ustensiles et j’en passe. Au mur, tout ces noms gravés, voir l’âge de tout ces enfants, des nourrissons aux personnes très âgées. J’y et vue beaucoup d’âge de moins de 14 ans...
Et ce village brûlé, voir des voitures, vélos et accessoires brûler, c’est beaucoup d’émotions à la fois. De la peine à la pitié, surtout quand j’ai vue leur école, c’est horrible, tout est détruit. Tous les commerces détruits, brûlés. Tout, ils ont tout brûlé. Pourquoi s’en prendre à un village qui n’avait juste rien dit, rien demandé, juste un petit village inoffensif, tué et brûlé pour rien.
Jamais je ne veux connaître ça,
...