Les villes romaines
Recherche de Documents : Les villes romaines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julienmartins644 • 23 Avril 2015 • 1 157 Mots (5 Pages) • 935 Vues
Les villes romaines étaient importantes, florissantes dans le commerce méditerranéen. Mais elles vont décliner durant tout le haut Moyen âge à la suite des invasions barbares. La disparition du commerce et la disparition des routes vont causer la disparition des villes romaines. Le commerce va surtout se limiter aux villes de la cote ou les villes fluviales. Le moyen âge est une période rurale, les seigneuries vont vivre en autarcie, l’organisation territoriale deviendra verticale, un climat d’insécurité, les guerres privées, et la disparition du commerce vont ruiner les villes. A partir du 12ième siècle se sera la fin des grandes invasions, par exemple les vikings s’installent en Normandie. Le régime politique se stabilise alors, les échanges commerciaux vont se centrer sur de grandes villes de Méditerrané comme Venise, Londres, et les Flandres. Il va y avoir un essor démographique (moins de guerre, moins de famine, plus de denrée, …). Les anciennes villes redémarrent (se repeuple) avec la création des faubourgs. Une économie de marché se développe hors de l’économie seigneuriale. Apparait une nouvelle classe sociale, le bourgeois. Les villes deviennent des lieux défensifs, à côté du château seigneurial. Ces villes englobées dans des seigneuries veulent s’affranchir, s’émanciper du pouvoir seigneurial, il leur faut un droit nouveau, un droit urbain car le droit des seigneuries ne peut pas leur convenir. C’est une remise en cause du régime féodal. C’est la naissance des chartes de villes à titre de privilèges dérogatoires au droit commun féodal. Ces libertés seront octroyées par le seigneur territorial qu’ils soient laïques, ecclésiastiques ou le roi lui-même.
Deux types de villes se créent :
- Les villes de simples franchises ou de prévôtés, qui restent sous l’autorité seigneuriale mais qui concède aux habitants certains privilèges et garantis.
- Les villes autonomes, fruit d’une véritable révolution urbaine, en dehors du système seigneurial, avec une entité juridique propre. Cette émancipation fut parfois violente. Les communes dans le nord, les consulats dans le sud. Dans le sud c’est beaucoup plus pacifique, ce sont souvent des co-seigneuries. Les seigneurs laïques vont plus facilement céder la liberté aux villes car ils vont y trouver un avantage financier. Les seigneurs ecclésiastiques seront beaucoup plus réticents. En pleine reconstruction du pouvoir royal, le roi utilisera le renouveau urbain et son mouvement d’émancipation contre la féodalité. Les rois accorderont de nombreuses libertés à des villes dans le domaine royal et il imposera des franchises dans des villes de seigneuries, jusqu’à une autonomie totale vis-à-vis du seigneur. Ces chartes de libertés abaisseront le pouvoir seigneuriale au bénéfice du roi.
Les habitants des villes vont alors jouir de privilèges, l’accession de la bourgeoisie à la liberté. Ils seront dégagés de tous services seigneuriaux. Ils vont acquérir la liberté du patrimoine, ainsi que d’avantages commerciaux et fiscaux. Enfin ils ne dépendront plus de la justice seigneuriale car les villes vont acquérir un statut de juridiction autonome.
I- Les villes émancipées du régimes seigneuriales : Les villes autonomes.
A- Les villes de communes.
Ce mouvement concerne essentiellement le nord de la France, avec assez souvent des mouvements insurrectionnels. Des seigneurs ou des évêques seront assassinés. A l’origine, on trouve des conjurations d’habitants liés par serment qui constitues la base juridique de la commune. Ils seront le corps de la bourgeoisie, en seront exclus les officiers royaux et seigneuriaux, les nobles, les clercs, les pauvres et les nouveaux venus. De ce corps de ville, sera issu les magistrats ou les municipaux qui seront renouvelés en général chaque année et recruté soit par cooptation (choisit par ceux qui étaient
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