Les régimes politiques en France au XIXème siécle
Cours : Les régimes politiques en France au XIXème siécle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julien Descamps • 11 Octobre 2017 • Cours • 20 725 Mots (83 Pages) • 1 082 Vues
Université de Picardie Jules Verne, faculté d'Histoire Licence d'histoire, semestre 1 Cours : David Bellamy
Histoire Contemporaine
Les régimes politiques en France au XIXe siècle
(1814-1914)
Introduction
- quelle est la chronologie du sujet ?
– La Restauration (intermède des Cent-Jours)
–
- Que recouvre l'étude de la vie politique
– l'étude des constitution
La Charte (recueil de charte à acheter )
– l’application des constitutions
– Les hommes au pouvoir
Souverains Louis XVIII Charles X Louis-Philippe Ier
Louis-Napoléon Bonaparte/Napoléon III
Chefs d’État
Adolphe Thiers
Le maréchal Mac-Mahon
Grévy, Faure, Loubet, Poincaré
Principaux ministres
Decazes, Villèle
Périer, Guizot, Thiers
Lamartine, Ledru-Rollin
Rouher, Ollivier
Ferry, Gambetta, Waldeck-Rousseau, Combes
– Les idées et les courants politiques
Le traditionalisme Le libéralisme L'idée démocratique Le Bonapartisme Le socialisme
La démocratie chrétienne
Droite/gauche des 1789
Jusqu’à la Belle Époque il n'y a pas de partis politiques au sens moderne, mais il y a des courants reparti grâce a des hommes, des idées, des journaux...
En Histoire, il faut étudier les élites, mais surtout étudier le corps politique de la nation (les citoyens). France majoritairement paysannes la plupart des français ne s'intéressent pas à la politique, mais on voit une politisation de la population au cours de ce XIXeme siècle. Surtout grâce
- la montée des journaux avec l'apogée des journaux en 1914 avec 10 millions de journaux publiés. Il faut aussi s'intéresser au café politique. Autre lieux de débat politique, assemblé élus chambre des députés, des pairs sénat mais aussi en province.
Expression politique on lieu hors des circuit habituelle (attentats) contre les souverains ou les présidents (mort de Sadi Carnot à Lyon par un anarchiste)
Les rapports de la société avec acteurs indirect (Église, l'armée)
L'héritage Politique de la première moitié du XIXe siècle
- L’héritage révolutionnaire (1789-1799) a) La rupture de 1789
De la fin juin jusqu'au début juillet 1789, le nouveau pouvoir devient la nation avec la Révolution Française. La France et les français vont voter pour une première fois une constitution. C'est en 1789 que naît la tradition révolutionnaire où le pouvoir législatif est entre les mains des représentants de la nation, tandis que le pouvoir exécutif appartient au chef de la nation. De cette révolution naît aussi la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le 26 août 1789. De ce texte va proclamé le libéralisme, l'extension des libertés et de la souveraineté nationale. Le pouvoir suprême n'est plus dans les mains du roi, mais dans celles de la nation. A partir de 1789 jusqu'au mois d’août 1792, le régime politique est pour la première fois une monarchie constitutionnelle, une expérience jamais connu en France où le monarque a un pouvoir limité par une constitution et une assemblé élu par les Français avec le suffrage censitaire. La constitution établie que la nation est supérieur au Roi. Cet monarchie constitutionnelle est un échec rapide, étant donné que le roi ne souhaite pas de ce régime. Louis XVI tente de rejoindre la frontière. Mais le 10 août 1792, la monarchie est renversée.
Ensuite, une expérience républicaine va naître le 22 septembre 1792. Cette république proclame une nouvelle constitution. Mais en raison des défaites militaires en Europe et en France, Un régime de Terreur est instauré avec à sa tête Robespierre jusqu'à son arrestation et son exécution.
Une nouvelle république, la république Thermidorienne est différente. La liberté est rétabli, tandis que le pouvoir est réparti entre plusieurs assemblés. Celle-ci s'achève en 1799 par un échec complet
- cause de certains troubles. Un coup d'état met fin à cette république, le 18 Brumaire, par un jeune général victorieux : le Général Napoléon Bonaparte.
La France a multiplié les régimes, mais deux notions importantes sont restés : La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, puis la liberté de la nation.
b) un régime complexe
Ce général veut un régime stable, de cela va naître le Césarisme de 1799 à 1814. Cet homme qui se fait connaître et devient populaire en tant que chef de l'armée. Il devient chef de l'état en tant que premier consul. Mais à partir du 2 décembre 1804, il change de titre et devient Empereur en tant que Napoléon 1er. Le pouvoir appartient à un seul homme, comme une sorte de monarchie. Ce régime complexe est difficile à définir car il est à la fois une dictature militaire, un despotisme avec un régime policier. Mais il pratique certaines notions démocratiques tel qu'un suffrage presque universel maintenu, mais seulement pour maintenir son pouvoir. Il administre aussi son terroir avec des préfets juridiques.
Le Concordat est un traité signé entre le Saint-Siège et un État particulier dans le but de définir les
domaines respectifs et éclaircir les relations entre l'Église catholique et les autorités civiles du pays signataire.
Ce régime est populaire jusqu'en 1813. Ensuite avec les défaites militaires, le régime devient impopulaire et abouti à un échec. Il y a trois échecs de cet expérience césariste avec la retraite de Russie, où Napoléon perd contre la coalition. La France est envahi en 1813 par le royaume britannique, la Prusse et l'Autriche. En Avril 1814, Napoléon revient pendant les Cent-Jours, mais il est fait prisonnier après Waterloo.
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