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Les Juifs Face à là Persécution

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Par   •  4 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  6 479 Mots (26 Pages)  •  648 Vues

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LES JUIFS FACE A LA PERSECUTION

Introduction :

Aujourd’hui, nous sommes là pour vous présenter notre TPE, qui a pour sujet « Les juifs face à la persécution ». Tout d'abord, nous allons voir la prise de conscience des juifs (avec la dégradation des persécutions et ce que pensent les juifs). Ensuite, nous allons voir qu'une minorité de juifs parviennent à fuir, à se cacher. Et pour finir, nous allons voir comment ces derniers résistent et témoignent de ce qu'il leur est arrivé.

Problématique :

I/ La prise de conscience

Pendant la seconde guerre mondiale, pendant que Hitler était chancelier d'Allemagne, les juifs ont subi de très violentes persécutions, qui ont mis fins à plusieurs générations. Maintenant, nous allons voir que ces persécutions se sont dégradés au fil du temps. Les premières mesures antijuives entrent en vigueur deux mois après que le Maréchal von Hindenburg ait confié à Adolf Hitler la constitution du gouvernement. Elles visent d’abord à provoquer un fort courant d’émigration chez les Juifs allemands.

A)L’exclusion économique et sociale

Le 1er avril 1933, les nazis organisent un immense boycott des commerces, des cabinets d’avocats et des médecins juifs. Cette journée marque symboliquement le début de l’éviction des Juifs de la vie économique. Ils sont progressivement chassés des professions libérales, de l’armée, de la justice, des métiers de la culture et de la presse. Un numerus clausus est instauré dans les universités, et à partir de 1938, les enfants juifs doivent quitter l’école.

Le parti nazi et ses militants s’investissent beaucoup dans l’aryanisation des biens appartenant à des Juifs en intimidant la population juive : entre 1933 et 1938, 41 000 des 50 000 commerces de détail sont « volontairement » vendus par leurs propriétaires juifs.

Le 15 septembre 1935, la loi civile du Reich et la loi "pour la protection du sang et de l'honneur allemand" interdisent les unions exogamiques et toutes relations sexuelles entre Juifs et non Juifs, « génératrices de souillure ». Les Juifs sont privés de leur citoyenneté et deviennent des sujets de statut inférieur. Parallèlement, le décret d’application définit qui est juif : « Est juif celui qui est issu d’au moins trois grands-parents juifs. Est juif celui qui appartient à la communauté religieuse juive ».

Le critère racial et l’appartenance religieuse sont donc l’un et l’autre pris en compte. Ces mesures déclenchent une série de dénonciations. Les personnes arrêtées pour infraction à la loi purgent une peine de prison avant d’être généralement internées dans des camps de concentration.

B)L’accélération des persécutions en 1938

Après cinq années de national-socialisme, les chefs du régime constatent que les trois-quarts de la population juive du Reich ont choisi de rester. 1938 est l’année de la radicalisation et de l’accélération des mesures antisémites visant à éliminer toute présence juive, en particulier dans l’économie, et à encourager une émigration massive. La loi du 28 mars abolit le statut légal des communautés juives accordé au XIXe siècle. Les mesures d’aryanisation s’intensifient. La loi du 26 mars oblige tous les Juifs du Reich à déclarer la totalité de leur fortune aux autorités et permet à Goering de disposer des biens déclarés « conformément aux besoins de l’économie allemande ».

D’avril à novembre 1938, les services du Reich prélèvent ainsi deux des sept milliards de marks de « biens juifs » déclarés. Les boutiquiers et les artisans reçoivent l’ordre de cesser toute activité commerciale avant le 1er janvier 1939. Une série de rafles a lieu à Berlin durant l’été 1938 alors que les contrôles policiers se font plus fréquents. Mille cinq cents Juifs sont internés dans des camps de concentration. Des expulsions, des destructions des biens et de lieux de culte ont également lieu.

Les synagogues de Munich (9 juin) et de Nuremberg (10 août) sont dynamitées. La loi du 18 août 1938 impose l’ajout sur les passeports des prénoms Sara et Israël. Début octobre 1938, le tamponnage des pièces d’identité de la lettre « J » est instauré à l’instigation de la Suisse. La violence culmine le 9 novembre 1938, au cours de la « nuit de cristal », pogrom organisé à l’échelle de l’Allemagne toute entière. L'obligation du port de l'étoile jaune précède les grandes vagues d'arrestation et suscite quelques protestations dont même la presse collaboratrice doit rendre compte. Mais c'est pour menacer les récalcitrants d'être eux aussi enfermés dans des "camps de juifs".

C)L’expulsion des Juifs hors des territoires nouvellement annexés

Le 13 mars 1938, l’Autriche, incorporée au Reich à la suite de l’Anschluss et rebaptisée Ostmark, est placée sous l’autorité du Gauleiter Josef Bürckel. 190 000 Juifs résident alors dans le pays. Les persécutions à leur égard, en particulier à Vienne, se mettent en place très rapidement et très brutalement : humiliations publiques, expropriations, émigration forcée. A la fin de 1938, sur un total d’environ 70 000 logements appartenant à des Juifs, quelques 44 000 ont été aryanisés.

Le 20 août 1938, le Bureau central d’émigration juive, contrôlé par Adolf Eichmann lui-même (l’un des chefs de la SS), entreprend d’abord de refouler les Juifs par-delà les frontières en particulier en Tchécoslovaquie, en Hongrie et en Suisse. En octobre 1938, Himmler ordonne de regrouper à Vienne tous les Juifs des provinces autrichiennes. Moins de six mois après l’Anschluss, 45 000 Juifs autrichiens ont émigré.

En mai 1939 plus de 100 000 partent à leur tour, soit près de 50 % des Juifs autrichiens. Quelques jours après l’Anschluss, Himmler visite les carrières de Mauthausen, (à 145 km à l’ouest de Vienne), avec l’intention de faire exploiter le granite par une entreprise gérée par la SS, la Société allemande d’exploitation de la terre et de la pierre, utilisant la main-d’œuvre du camp de concentration. Les 300 premiers détenus, des prisonniers de droit commun autrichiens et allemands de Dachau, arrivent à Mauthausen le 8 août 1938.

En octobre 1938, le

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