Le procès du maréchal Ney

Procès du Maréchal Ney

 La nature de ce document est un acte d’accusation datant de novembre 1815, puisque deux dates apparaissent dans le texte comme le 11 et 12 novembre 1815. En ce qui concerne les auteurs nous savons qu’il est signé par les commissaires du roi,  c’est à dire d’Armand Emmanuel Du Plessis duc de Richelieu (1766-1822), en 1814, le roi Louis XVIII le fait pairs de France puis devient président du Conseil le 24 septembre 1815. Nous avons ensuite, le marquis de Barbé-Marbois (1745-1837) qui après une carrière politique sous l’Ancien régime, devient ministre du Trésor Public de Napoléon entre le 17 septembre 1801 et 1806. Il votera pour la déchéance de Napoléon puis Louis XVIII le nommera pairs de France. Lors du procès, il s’abstiendra.

Nous savons aussi que le vicomte du Bouchage (1749-1821) officier d’artillerie de marine qui devient pair de France en 1817, Guillaume CLARKE, duc de France (1765-1818) qui après l’abdication de Napoléon, prête serment au roi et devient pair de France le 4 juin 1814, Vaublanc (1756-1845), homme politique qui devient par la suite ministre de l’intérieur le 24 septembre 1815.

Enfin, nous avons Corvetto (1756-1822), homme politique et avocat qui devient ministre des finances de 1815 à 1818 et Elie Decazes (1780-1860), favori de Louis XVIII, homme politique français qui devient ministre de la police le 26 septembre 1815.

Contexte :

Ce document nous indique que la raison de son procès est en fait une non fidélité de la pars du Maréchal Ney qui favorise la cause de Napoléon Bonaparte en le soutenant dans sa cause plutôt que de tenir sa promesse faite à son roi, Louis XVIII, qui était de ramener Bonaparte dans « une cage de fer » ;

Son procès est aussi dû au fait qu’il fait partie d’une liste de personne ayant soutenus Napoléon, il s’agit là d’un acte de trahisons envers l’Europe puisqu’il a participé à son retour.

Lors de la seconde chute de Napoléon Bonaparte, c’est à dire après les cents jours et la défaite à Waterloo, la terreur légale se répand et les personnes fidèles à l’empire se voient pourchassées par des royalistes dans toutes la France.

Louis XVIII, qui est le nouveau roi de France demande alors au ministre de la police, Joseph Fouché ( 1759 – 1820) de lui communiquer la liste des proscrits pour avoir accès à l’identité de toute personnes coupables de traîtrise pour avoir rejoint Napoléon.

Un de ces noms est celui du Maréchal Ney qui est devenu soldat en 1787 et qui montera en grade pendant les guerres de la Révolution. Il passera de soldat à général puis maréchal de France en 1804.

Lors de son procès, il demandera à être jugé devant la Chambre des Pairs et il est finalement déclaré coupable. Il sera donc fusillé le 7 décembre 1815, le lendemain de son procès suite à sa trop grande fidélité envers Napoléon

Problématique :

Il est intéressant de savoir de quelle manière les commissaires du roi font du Maréchal Ney le responsable du retour de Napoléon.

I) Un complot

A. Les faits

 Dans la ligne 2, nous pouvons lire que c’est une accusation de haute trahison, puis sur les lignes 2 et 3, il est marqué qu’il s’agit d’un attentat contre la sûreté de l’État. Enfin, lignes 16 à 17, il est écrit que le maréchal n’est pas au courant des événements liés au débarquement de napoleon

B. Le complot

Lorsque Ney est mis au courant des événements , il décide d’aller voir le roi, de lui témoigner sa fidélité et de lui prouver en lui ramenant Napoléon dans une « cage de fer » (L24).

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