Le processus de la mondialisation

Apparue dans les années 60, la notion de mondialisation peut se définir comme l’accroissement des mouvements de biens et de services à l’échelle internationale, permettant ainsi l’extension des différents marchés. Les pays se développent ainsi en fonction de leurs avantages comparatifs (en se spécialisant dans les domaines productifs).

Le processus actuel de mondialisation se définit donc comme l’accélération des flux transfrontaliers et l’implantation du système capitaliste libéral dans le monde. Il s’agit d’un accroissement des échanges de capitaux et actifs financiers qui se concrétisent par des échanges d’actions, et une spéculation foncière. La « transnationalisation » des firmes, et ainsi la mise en place de filiales entraine des échanges croissants de marchandises et de services. C’est dans ce cadre que les altermondialistes parlent d’une « marchandisation du monde ».

Sa mise en place, ancienne, est associée à la diffusion du capitalisme. Toutefois, elle prend, depuis les années 1950, des formes nouvelles qui touchent au politique, à l'économique et au culturel. La mondialisation ne peut se définir uniquement par les échanges commerciaux (biens et services), elle doit inclure l'internationalisation de la production (les firmes multinationales vendent et achètent à l'étranger mais aussi répartissent leur production dans différents pays en fonction des avantages divers qu'ils leur procurent) et l'internationalisation des marchés financiers. La mondialisation est donc le fait que les marchés nationaux de biens, services, capitaux et la production sont liés entre eux.

La mondialisation se met en place dès les années 1945-1950, la préoccupation première des Etats-Unis était d'obliger les nations à abaisser leurs tarifs douaniers pour que le libre échange puisse se mettre en place. Se fut le but de l'Organisation mondiale du commerde de forcer les pays à adopter la clause de la nation la plus favorisée. L'abaissement des tarifs douaniers représentent 35% du prix des produits depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Dans les année 50, il était important de revaloriser la monnaie anglaise ; Elle interdit les transactions en devise étrangères pour les ressortissants nationaux. Par ailleurs une dérrogation se produire ; la banque d'Angleterre permet des transactions en devises étrangères mais dans l'intérêt d'agent non résidant c'est-à-dire que la City devient dans les année 50 un lieu où des agents non nationaux peuvent mener un échange financier en dehors de toute régulation nationale. L'Angleterre créé donc le premier paradis fiscal. Nous sommes donc dans une mondialisation à caractère industriel dans les années 50 c'est-à-dire nous allons chercher en Asie les meilleurs coûts. 1976 fin des accords de Bretton Woods.

Un phénomène majeur se produit dans les année 1980-1990 , le phénomène de Titrisation. Ce phénomène met en place le titre de dette. Nous sommes dans une perspective productive mais dans une perspective ou la finance produit de la finance. En effet , les banques se sont aperçues quand se prêtant entre elles , elles arrivaient à avoir des rendements supérieurs à ceux qu'elles auraient en prêtant à l'économie réelle.

Nous constatons que cette globalisation a entrainé une financiarisation. On est passé d'un début de globalisation de l'économie réelle à une mondialisation financiarisée.

Au cours du Xxème siècle deux conflits mondiaux se présentent. Les Etats-Unis ont mis un terme au phénomène de guerre mondiale. Ils ont mis en place les conditions de l'échange internationnal.

Nous entrons dans la société de consommation : cette mondialisation repose sur une notion de libre échange. Le libre échange est une théorie économique qui possède cinq piliers :

libre échange : système économique qui prône la libre circulation des produits et services au sein d'une même zone géographique

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