Le Developpement De Soi
Dissertations Gratuits : Le Developpement De Soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vinvr • 9 Novembre 2014 • 3 173 Mots (13 Pages) • 857 Vues
Origines historiques[modifier | modifier le code]
Selon ses promoteurs, les questions du sens de la vie posées par la philosophie et la religion sont à l'origine du développement personnel qui constituerait ainsi une réponse à ces questions.
Formes historiques[modifier | modifier le code]
Deux psychanalystes : Carl Gustav Jung (1921) et Alfred Adler (1930)[modifier | modifier le code]
Ce sont principalement les travaux d'Alfred Adler (1870-1937) et de Carl Gustav Jung (1875-1961) qui ont été associés au développement personnel, qui n'existait pas à leur époque.
La plupart des concepts du psychiatre suisse Carl Gustav Jung ont été récupérés par les théories modernes du développement personnel, tels la synchronicité, les archétypes, l'inconscient collectif, sa vision du rêve6 et surtout le concept central dans sa théorie, d'« individuation ». L'individuation traduit le processus par lequel un individu devient une totalité, suivant l'archétype du Soi. Pour Carl Gustav Jung, l’individuation est un processus de différenciation psychologique, destiné à harmoniser les rapports du conscient avec l'inconscient et ayant pour but le développement de la personnalité de l’individu7. Les apports de Jung ont nourri en premier lieu les psychothérapies d’inspiration psychanalytique (P.I.P) puis les théories managériales (surtout ses types psychologiques, avec le MBTI) conduisant au développement personnel, or pour les continuateurs officiels de Jung, beaucoup de ces travaux ont été incompris[réf. nécessaire]. Selon le sociologue Luc Mazenc « l’impact de la pensée de Jung sur la dynamique d’émergence du New Age est fondamental »8.
Alfred Adler refusa de limiter la psychologie à son rôle thérapeutique en insistant sur l’idée que les aspirations humaines sont tournées vers l’avenir et pas seulement le fruit de moteurs inconscients ou d’expériences infantiles. Fondateur de la psychologie individuelle, il est aussi à l’origine du concept de « style de vie », qu’il définit comme une approche personnelle de la vie, où chacun se forge une image de soi et a sa manière de faire face aux problèmes9. Ce concept a influencé le management qui l’a traduit par la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
La psychothérapie cognitivo-comportementale (1924)[modifier | modifier le code]
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) veulent modifier les habitudes, représentations et schémas de comportement inadaptés. Le psychiatre Christophe André, dans L'estime de soi (1999), explique comment "s'aimer pour mieux vivre avec les autres" ; il "propose questionnaires et exercices visant à établir un bilan personnel". Béatrice Millêtre, docteur en psychologie, dans son Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués (2007), vise un mieux-être.
En outre, le travail sur les biais cognitifs permet d'identifier les façons de penser contre-productives. A. Beck (précurseur des TCC) a initié ce type de travail en listant les 10 biais (alors nommé "distorsions") caractéristiques de la dépression10.
La méthode Coué (1926)[modifier | modifier le code]
Émile Coué (1857-1926), pharmacien et psychothérapeute à Nancy, a écrit en 1926 Maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente. Il engage à répéter 20 fois de suite et trois fois par jour cette formule : "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." Il a résumé en quelques principes sa technique psychothérapeutique, appelée par la suite « méthode Coué », qui consiste à atteindre à un équilibre de l'organisme et du psychisme grâce à l'autosuggestion :
Quand la volonté et l'imagination sont en lutte c'est toujours l'imagination qui l'emporte sans aucune exception (loi de l'effort inverse)
Dans le conflit entre la volonté et l'imagination, la force de l'imagination est en raison directe du carré de la volonté
Quand la volonté et l'imagination sont d'accord, l'une ne s'ajoute pas à l'autre, mais l'une se multiplie par l'autre
L'imagination peut être conduite par l’autosuggestion consciente.
N'étant pas docteur mais pharmacien, Emile Coué fut dénigré par ses détracteurs qui en firent un objet de risée. Il avait pourtant le mérite d'essayer d'appliquer une démarche rigoureuse là où régnait l'irrationnel.
En 1949, le docteur Hoagland apporta une pierre expérimentale à l'idée de la suggestion consciente en découvrant “l'effet placebo” qui a amené les chercheurs médicaux à mener systématiquement des expérimentations en double aveugle.
Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes...)
Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
Besoins d'appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille)
Besoins de sécurité (du corps, de l'emploi, de la santé, de la propriété...)
Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer)
Pyramide des besoins de Maslow
La psychologie humaniste (1943)[modifier | modifier le code]
La psychologie humaniste est représentée par Abraham Maslow et Carl Rogers11. Abraham Maslow, dès 1943, s'est intéressé aux besoins de l'homme, avec sa célèbre "pyramide des besoins", dont le plus élevé est le désir de réalisation de soi. Pour cela, il faut connaître les potentialités positives de l'être humain, trop négligées par la psychologie classique, penchée sur la psychopathologie.
"Ce qu'un homme peut être, il doit l'être. On peut appeler ce besoin auto-actualisation. What a man can be, he must be. This need we may call self-actualization", dit Maslow12.
La pensée positive (1952)[modifier | modifier le code]
Norman Vincent Peale a écrit un livre qui eut et a une influence immense : The power of Positive Thinking13. Il s'agit de transformer ses émotions négatives
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