La presse (faut-il croire la presse)
Étude de cas : La presse (faut-il croire la presse). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DeepUnknown • 9 Janvier 2019 • Étude de cas • 1 703 Mots (7 Pages) • 713 Vues
Benjamin BOISLEVE
Chloé BENETEAU
Thème 2 : La presse
I- La conquête de la liberté de la presse :
Le XX ème siècle (jusqu’en 1950) : la “belle époque”, la presse d’opinion, les quotidiens engagés et militants.
Au début du XXe siècle en France, la presse écrite est énormément lue puisqu’il y a une moyenne de 244 exemplaires de quotidiens pour mille habitants. Ce développement est dû au déploiement du chemin de fer et à l'alphabétisation liée à l'école obligatoire. C’est grâce à la science et l’industrie que les machines pour éditer les journaux se sont amélioré et ont pu éditer un plus grand nombre de journaux.
De plus durant la Première Guerre mondiale, la presse permet de dénoncer la propagande, mais aussi la censure. Par exemple, Le Canard enchaîné est créé "en riposte" à la censure et à la propagande. Les journalistes réclament la liberté d’expression.
Ensuite, durant l'entre-deux-guerres la presse n’est plus aussi populaire, en effet elles sont décrédibilisées par la censure, la propagande et le prix de la presse qui est de plus en plus chère. De plus un nouveau media concurrence la presse : la radio.
Lors de l’occupation allemande, il y a beaucoup de censure, les journaux sont contrôlés et on y favorise la propagande. Il y a alors la naissance de journaux clandestins de la résistance comme par exemple Libération lancé en 1941.
A la fin de la guerre, la France voit l’expansion de la presse magazine et de la presse quotidienne régionale comme Ouest-France. Dans les années 50 la presse traite des blessures de la Guerre, mais aussi de la guerre d’Indochine et de la guerre d’Algérie. La presse écrite reste néanmoins très lue grâce à l’élévation du niveau d’instruction.
II- Le photojournalisme :
Une du petit Parisien
[pic 1]
1 a) Cette une du Petit Parisien a une peinture qui est réaliste, il s’agit d’un évènement qui représente un fait divers en 1900 : “Les bandits masqués de Montreuil-sous-Bois".
Cette une montre une scène dramatique qui met en scène 5 hommes et 1 femme dans une chambre puisqu’on peut voir un lit. Il y a trois hommes vêtus de noir dont deux qui tiennent un homme, qu’ils ont apriori arrêté. Le troisième homme vêtu de noir regarde l’arrestation, pendant qu'une femme a l’air de soigner ou de s’occuper le cinquième homme qui est dans un lit, cet homme pointe du doigt l’arrestation.
Le faite qu’un homme regarde l’arrestation et qu’un autre homme la pointe du doigt ce sont des lignes qui sont toutes dirigées vers un seul point. De plus l’auteur du dessin a assombri la zone à gauche de l’image là où il y a l’arrestation. Tous ces éléments montrent qu’il faut se focaliser sur cet endroit de l’image et donc sur cette arrestation.
Cet article raconte l’histoire de la Une, nous pouvons donc comprendre les éléments que nous avons interpréter à notre façon.
[pic 2]Articles extraits du journal Le Petit Parisien du 20 mai 1900
1 b)
La presse tabloïd d’aujourd’hui a des unes souvent rempli de beaucoup d’informations, telles que, des gros titres, beaucoup de couleurs et des photos qui attirent le regard. La presse tabloïd d’aujourd’hui relate la plupart du temps des fake news, ils véhiculent donc une assez mauvaise image de ce genre de presse.[pic 3]
Comparer à la une de 1900, cela n’a rien à voir, une seule grande image est présente aux couleurs pastelles qui ne sont pas très “flashy” comme dans la presse tabloïd et le titre de l’image est écrit en tout petit en bas de la une. De plus une seule information est présente sur cette une, ce qui n’est pas le cas dans la presse de nos jours.
2- Photo de la presse de nos jours
[pic 4]
Il s’agit d’une photo fictive prise pour montrer que la manipulation d’une photo peut changer sa lecture. La photo entière nous laisse voir des soldats qui sauvent un autre soldat mais qui reste sur leur garde puisque les soldats ne sont pas dans le même camp. Si l’on découpe la photo pour n’avoir que la partie de gauche, la photo change de sens, et cela nous donne lieu à un changement d’interprétation, en faisant cette manipulation on pourrait interpréter une exécution d’un soldat ennemie car une arme est pointée sur lui. Alors que si l’on garde que la partie de droite, notre interprétation change à nouveau. On peut penser que les soldats le sauvent en lui donnant de l’eau. Ce sont deux visions très différentes puisqu’en effet on peut croire qu’on tue ou qu’on sauve le soldat. C’est la preuve qu’avec une simple manipulation de l’image, un recadrement, on peut radicalement changer d’interprétation. La propagande est donc très facile, on peut faire croire un tas de choses seulement avec une image
III- Prolongement de la réflexion : Information / Désinformation (“Fake news”)
1) Le statut de grand reporter est un titre prestigieux et représente l’aristocratie du journalisme. Il incarne l’indépendance et la noblesse de la profession. Intégré dans une rédaction, que ce soit la presse écrite, la radio ou la télévision, le grand reporter dépend directement du rédacteur en chef. Ce dernier fait appel à lui lors de grands événements comme les guerres ou les attentats, lors desquels son regard acéré sera une garantie de qualité et de pertinence.
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