Faut-il mieux croire un menteur ou bien douter de l’homme qui dit vrai ?

«Faut-il mieux croire un menteur ou bien douter de l’homme qui dit vrai ? »

Yanis BARATON

     Pour répondre à la question : « Faut-il mieux croire un menteur ou bien douter de l’homme qui dit vrai ? », il faudrait d’abord expliquer ce qu’est un mensonge et une vérité. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité, à la sincérité ou à la franchise. Le vrai s'oppose à l'erreur et à l'illusion. Il est une connaissance que l'on reconnaît comme étant juste et conforme à son objet. C'est un accord entre l'expérience et le langage. Un choix nous est donné, d’un côté celui de croire donc d’être certains mais de vivre dans le mensonge et d’un autres coté celui de tout remettre en question, de douter de l’homme qui dis la vérité mais grâce cela on ne se fera pas tromper. Si nous approfondissons la question nous pouvons y voir que 3 termes importants en ressortent. Le premier « croire », le deuxième «douter », le troisième « la vérité». Nous devons donc nous concentrer dans un premier temps sur ses quelques termes et voir ce qui en découle afin de mieux répondre à la question.

    Si nous croyons en quelque chose ou en quelqu’un c’est que généralement nous trouvons dans cette personne ou cette idée des termes, des sentiments, des sensations qui nous correspondes. Croire c’est également accepté de se confier à la personne ou à l’idée émise, c’est donc une preuve de confiance que de croire totalement quelqu’un. La religion est un bon exemple pour exposer cette idée, nous pourrions dire que les croyants trouvent en la religion des termes ou des idées qui leurs correspondent directement et que via cette ressemblance ils donnent toutes leurs confiances en leurs croyances en étant persuadées que celle s’y est vrai. Le menteur peut donc mentir ou dire la vérité car ce n’est que sa parole qui sert de preuve absolue. Un menteur n’ayant pour preuves et mode de persuasion que sa parole doit donc trouver les mots convaincants afin que celui qu’il essaye de convaincre soit en accord avec lui.

    Si nous partons alors de ce principe qu’un menteur peut en nous analysant nous tromper et donc réussir à nous mentir, la seule solution qui nous reste est de « douter ». Le terme « douter » fait de nous une personne intelligente n’étant pas crédule a tout ce qu’on nous dit. Le doute est donc le fait de remettre en question tout ce que l’on nous dit, de ne pas donner directement sa confiance à quelqu’un. Celui qui doute va donc être plus compliqué à convaincre et à plus de chance de se rendre compte du mensonge par le doute et la remise en question. Mais dans ce cas-là si nous doutons tout le temps, nous allons douter de ce qui disent vrai aussi et pourrions louper des occasions d’une vérité. Le problème que nous rencontrions alors serai comment voir la vérité ?

     La vérité n’est pas universelle chacun est libre de croire ou de ne pas croire ce qui veut donc dire qu’il existe une vérité à chacun. Afin de construire ce qui sera au final notre vérité il faut pour cela croire volontairement quelques choses ou quelqu’un afin de pouvoir avancer car si nous doutons de tout et tout le temps nous ne ferions rien de peur d’être dans le mensonge. Une des solutions serait donc de croire tout en doutant. Celui qui veut créer sa vérité doit prendre ce qui lui correspond dans les mensonges comme dans les vérités afin de pouvoir crée la vérité qui lui correspond.

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