La montée du fascisme et la crise des 30
Fiche : La montée du fascisme et la crise des 30. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar demba9 • 11 Juin 2017 • Fiche • 4 173 Mots (17 Pages) • 6 578 Vues
THEME : LA MONTEE DU FASCISME ET LA CRISE DES 30
INTRODUCTION
À l’origine, le fascisme est un mouvement révolutionnaire qui a vu le jour en 1919 en Italie. Son origine vient de la fondation après la Première Guerre mondiale, par Benito Mussolini, d'un groupuscule appelé Fasci di combattimento (faisceaux de combat). Le mot fasci lui-même est une référence à la Rome Antique où les faisceaux étaient le symbole de pouvoir.
En 1921, le fascisme est devenu parti politique et c’est ce nom que porte le régime politique au pouvoir en Italie d’octobre 1922 à juillet 1943.Par extension, le mot «fascisme» a fini par désigner toute forme de dictature nationaliste à prétention totalitaire, voire toute attitude autoritaire et violente de la part d'un groupe ou d'un individu.
Dans les années 30, le monde connaît une crise économique qui va entraîner une crise politique et sociale qui va frapper de plein fouet certains pays européens.
La crise des années 30 est avec les deux guerres mondiales l’un des événements qui ont le plus marqué la conscience collective. Ces 3 événements sont d’ailleurs très liés en particulier la crise économique des années 30 et la 2e guerre mondiale ; tant sur le plan économique qu’au plan politique.
I-LA MONTEE DU FASCISME
- Définition Ce mouvement politique réactionnaire qui a vu le jour en Italie au début du vingtième siècle est apparu en réaction aux idées communistes, au mode de vie libéral du 19ième siècle et à la démocratie du parlementarisme. Passant rapidement de mouvement politique réactionnaire à régime totalitaire, le Fascisme Italien à inspiré plusieurs autres dictatures, par exemple le Nazisme Hitlérien Allemand, les Mouvements Fascistes Français ou La Phalange Espagnole#, pendant les décennies suivant sa création.# La montée au pouvoir des Fascistes de Benito Mussolini, la dictature et la fin de son régime sont des sujets abordés dans cette recherche, tout comme les luttes antifascistes et les politiques extérieures
- Les caractéristiques du fascisme pendant et âpres la première guerre mondiale les USA on connue une prospérité sans précédent contrairement a l’Europe ruinée par la guerre. Cependant Pour saisir les causes profondes du fascisme, il faut considérer le changement de structure du capitalisme qui s’est produit dans les dernières décades. Jusque dans les premières années du siècle s’est développé le capitalisme encore progressif où la concurrence jouait entre les éléments capitalistes privés ou les sociétés anonymes, le rôle de moteur du progrès économique. L’accroissement plus ou moins régulier de la productivité était absorbé assez facilement par les nouveaux débouchés ouverts dans la période de la colonisation par les méthodes de l’impérialisme actif. L’organisation politique correspondant à cette structure atomisée du capitalisme, était la démocratie bourgeoise qui donnait aux différentes couches capitalistes le moyen le plus approprié de régler leurs contradictions d’intérêts. La situation prospère du capitalisme permettait d’accorder aux ouvriers certaines concessions politiques et matérielles et créait dans la classe ouvrière les conditions du réformisme et l’illusion que le Parlement était un moyen de progrès pour la classe ouvrière.
Parallèlement à ce processus au sein de la classe ouvrière se produisait dans les différentes couches de la petite bourgeoisie, un processus de radicalisation. Les paysans étaient endettés, réduits à la misère et passaient par endroit à des actions terroristes. Les commerçants ressentaient les contrecoups de l’appauvrissement des masses et de la concurrence des grands magasins et des coopératives. Des intellectuels désorientés par l’incertitude du lendemain, des étudiants sans avenir, des anciens officiers déclassés étaient tournés vers tour te possibilité aventurière. Des employés prolétarisés et frappés par le chômage et des fonctionnaires licenciés étaient prêts à se laisser entraîner par une démagogie radicale. Un anticapitalisme vague et utopique se développait dans ces couches hétérogènes dépossédées par la grande bourgeoisie. Leur anticapitalisme était réactionnaire, puisqu’il voulait rétablir une étape périmée du capitalisme. Ainsi, ils devenaient malgré leur radicalisme, un facteur conservateur et avec cela un instrument facile dans les mains du capitalisme monopoliste. En réalité, pour cette masse petite-bourgeoise radicalisée et inconsciente, incapable de jouer un rôle indépendant dans l’économie, placée devant 1’antagonisme croissant contre le prolétariat et la bourgeoisie, la question était de faire un choix entre l’un et l’autre. Il lui fallait choisir entre le capital monopoliste – cependant responsable de sa situation désespérée – et le prolétariat facteur révolutionnaire historique. La haine de la révolution prolétarien ne qui supprimerait les classes, l’attachement aux privilèges des classes petite-bourgeoises – privilèges qui cependant n’étaient plus qu’un souvenir –, jeta ces classes moyennes radicalisées dans les bras du capital monopoliste, fournissant ainsi à celui-ci la base sociale suffisamment large, susceptible de remplacer dans ce rôle le réformisme qui menaçait d’autre part de s’effondrer.
La synthèse de ces deux aspects contradictoires du fascisme : dépendance du capital monopoliste et enrôlement des masses petite-bourgeoises s’opéra sur le plan politique dans le développement du parti national-socialiste. Ce parti se développa grâce à une démagogie effrénée et aux subsides de l’industrie lourde. Sur le plan idéologique, ce parti exprimait le désespoir des masses petite-bourgeoises par un langage radical et révolutionnaire, allant même jusqu’à la propagande pour certaines formes d’expropriations (banques, juifs, grands magasins), sa liaison avec le capital monopoliste s’exprimait par la propagande pour la collaboration des classes, pour l’organisation corporative hiérarchisée contre la lutte de classe et le marxisme». L’inconsistance du contenu idéologique de la démagogie nazi se manifeste dans la propagande raciste» Le mécontentement des masses était détourné contre le traité de Versailles, bouc émissaire du capitalisme et contre les juifs considérés comme représentants du capital international et comme promoteurs de la lutte de classe. Ce tissu de stupidités incohérentes ne pouvait trouver prise que sur l’esprit des petits bourgeois, que leur rôle secondaire dans l’économie rendait incapable de comprendre la moindre des choses aux faits économiques et aux événements historiques dans lesquels ils étaient plongés.
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