La Révolution française et l'Europe de 1815 à 1871
Résumé : La Révolution française et l'Europe de 1815 à 1871. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gerri le grand Manitou • 5 Octobre 2020 • Résumé • 1 742 Mots (7 Pages) • 697 Vues
RESUME HISTOIRE DE L'EUROPE
Chapitre 18 → La Révolution :
Apogée et échec d'une Europe française
Pages 297 à 312 / Nombre de mots : 859
De 1789 à 1815, les idées, puis, à partir de 1792, les armées françaises s'imposent aux européens et les marquent durablement malgré l'échec final de Napoléon.
- La Révolution et l'Europe
- 1789 : la Révolution française accomplit la pensée des Lumières
En France, l'année 1789 marque l'aboutissement des idées des Lumières : le début de la Révolution. Symbolisée par une série d’événements en faveur de l'égalité et de la démocratie, et mettant un terme aux privilèges des nobles et aux anciennes traditions, son écho se voulant universel influence l'ensemble de l'Europe, essentiellement les élites, déjà en proie au changement.
- Les attitudes des cours
C'est avant tout les principes des Lumières plus que des réels bouleversements qu'inspirent les cours européennes, méfiantes et désireuses de sauvegarder leurs privilèges et davantage préoccupées par leurs diverses luttes intestines. Dès 1791, le rêve révolutionnaire français montrant une nation unie par le roi prend fin dans le sang, marquant les prémices d'une contre-révolution prête à refaire valoir les pouvoirs absolus du roi, en comptant sur les puissances européennes alliées à la famille royale.
- 1792 : la guerre et la chute de la monarchie
Les premières offensives françaises contre la coalition alliée de la monarchie afin de propager les idées de la Révolution s'avèrent être des échecs. Les frontières nationales sont menacées, portant espoir au roi voulant rétablir son autorité. Les intimidations des forces ennemies contre le peuple parisien ne l’empêchent pas de poursuivre la Révolution avec la prise du palais des Tuileries le 26 août. Le mois de septembre 1792 est sans doute la période marquant une nouvelle ère avec la fin de la monarchie des Bourbons : la première victoire du peuple français contre l'armée royale prussienne le 20, suivie le 21 par la création d'une nouvelle assemblée élue : la Convention nationale, qui proclame la République le lendemain et emprisonne le roi déchu de son titre.
- Du paroxysme révolutionnaire à l'apaisement consulaire
- 1793 : la Révolution se radicalise
Moment critique de la Révolution, l'épisode de la Terreur marque la hantise d'une trahison intérieure s'ajoutant à la menace étrangère. Il naît un culte révolutionnaire despotique bâti sur l'égalité, l'unité du peuple et sur une laïcité absolue, en rejetant les « factions » extrêmes dans la barbarie la plus totale. Sa mise en place se caractérise par la création de comités chargés de faire face aux dangers menaçant la République : la guerre extérieure l'opposant à l'Europe, l'insurrection vendéenne et la révolte fédéraliste. La terreur prend fin en juillet 1794 avec la chute de Robespierre.
- La guerre révolutionnaire
Le manque de cohésion des armées européennes ennemies à la France, organisées en coalitions successives, fait qu'elles n'ont jamais porté atteinte à l'armée révolutionnaire française puis de l'Empire, excepté l'armée anglaise. Numériquement et idéologiquement supérieure à ses rivales, la France enchaîne consécutivement les victoires, motivée par l'idéal républicain qu’elle inculque à ses soldats. Cette série de victoires lui permet ainsi de retrouver ses frontières « naturelles ».
- Bonaparte, soldat de la Révolution
Les guerres révolutionnaires permettent l'ascension du soldat Napoléon au plus haut rang, et les diverses ambitieuses campagnes qu’il mène, de l'Italie en 1796 à l’Égypte en 1798, contribuent à modeler son image de héros. Lors de son coup d’État en 1799, il instaure un nouveau régime politique, le Consulat, et s'incarne personnellement dans la nation au sommet de l’État, première étape de la mise en place d'un régime autoritaire, avant son auto-proclamation d'Empereur en 1804.
- Une construction éphémère : l'Europe napoléonienne
- Le Grand Empire
Seule la domination navale anglaise et l'Empire Russe n'ont pu mettre un frein aux conquêtes de la Grande Armée napoléonienne, qui triomphe en Europe centrale et défait une à une les coalitions se formant contre-elle. Porté à son extension maximale en 1811, l'Empire compte alors 130 départements et contraint l'Europe à une blocus pour tenter de ruiner la Grande-Bretagne, qui, faisant preuve d'unité nationale, résiste.
- Les peuples européens dans le Grand Empire
La difficile acceptation du Grand Empire napoléonienne fait naître chez les peuples conquis un rejet de l'asservissement, qui doivent contribuer à l'effort de guerre français. La Prusse et l'Espagne sont les premières à s'élever contre la présence française et déclarent la guerre à Napoléon. L'invasion française de la Russie s'avère être un échec, et Napoléon est contraint de rappeler ses troupes. La victoire Russe permet la formation de la Sainte-Alliance en 1815, et son replacement au cœur de l'Europe.
- La portée du modèle français
L'emprisonnement de Napoléon sur l’île de Sainte-Hélène en 1815 après son ultime défaite à Waterloo le pose en créateur de l'Europe des nations, malgré le renouveau de la monarchie pendant le congrès de Vienne. Les idées de la Révolution française, en particulier la liberté et l'égalité, et surtout le concept d’État-nation propre à l'Empire inspirent et obsèdent l'ensemble de l'Europe. Cette influence française est d’abord due aux réformes mises en place par Napoléon dans les pays occupés (Code-Civil, abolition du servage et remise en cause des privilèges), puis avant tout au modèle de la Révolution française la plaçant comme une référence et un idéal à accomplir, que le mouvement du romantisme contribue à répandre.
RESUME HISTOIRE DE L'EUROPE
Chapitre 19 → L’Europe de 1815 à 1871 :
Les rois, les peuples, les nations
Pages 313 à 325 / Nombre de mots : 880
Les puissances victorieuses face à la France s'accordent lors du congrès de Vienne en 1815, à reconstruire l'ordre européen fondé sur l'autorité des monarchies conservatrices, profondément déstabilisé par les guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Mais cette nouvelle Europe dominée par l'empire autrichien et la Russie, affronte les mouvements libéraux et patriotes, qui feront germer l'Europe des États et en particulier l’État allemand et italien en 1871.
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