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Klaus Barbie

Synthèse : Klaus Barbie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2022  •  Synthèse  •  4 128 Mots (17 Pages)  •  281 Vues

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Thivoyon Lucie                                                                                 TG3

HEYRAUD Mélissa                                                                                

Travail sur le procès Barbie

        

Après la Seconde Guerre Mondiale, en 1961, le premier procès pour crime contre l’humanité est organisé à Nuremberg, où sont jugés les hauts responsables nazis. Ensuite de nombreux autres procès sont organisées pour juger les crimes nazis et leurs complices. Parmi ces procès on retrouve le procès de Eichmann en 1961 à Jérusalem, celui de Klaus Barbie à Lyon ou bien celui de l’ancien milicien Paul Touvier et d’autres encore. La vidéo s’appelle « Le procès Barbie - le réveil de la mémoire ». La vidéo a été tourné le 8 octobre 2017 à l’auditorium Edmund J.Safra. Cet auditorium se situe à Paris, c’est l’auditorium du mémorial de la Shoah. Cette vidéo est une conférence animée par Perrine Kevran, une journaliste de France culture, dans laquelle intervient trois témoins : Alexandre Haleubranner, Adolphe Waysenson et enfin Samuel Pintel. Cette conférence est organisée 30 ans après le procès de Klaus Barbie. Le procès de Klaus Barbie est le premier procès pour crime contre l’humanité. Il s’ouvre à Lyon le 11 mai 1987. Klaus Barbie est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Exceptionnellement en vertu d’une loi voulue par Robert Badinter heures ce procès va pouvoir être filmé entièrement. Cet événement historique a réuni 107 témoins et 42 avocats durant 37 jours. L’instruction va durer deux ans et demi, de février 1987 à octobre 1985, le temps de réunir les témoins des crimes dont on accuse Klaus Barbie, 40 ans après les faits. Barbie se verra imputer la rafle de l’union générale des Israélites de France du 9 février 1943, de la déportation des enfants juifs de la colonie d’Izieu avec sept adultes, le 6 avril 1944 et de la déportation d’environ 650 personnes par le dernier train qui quitte Lyon le 11 août 1944, sous escorte allemande. Nous verrons dans un premier temps les différents intervenants puis nous verrons une analyse des témoignages.

Le premier témoin est né en France en 1931, son père et sa mère sont d’origine polonaise. Ses parents viennent s’installer à paris et s’installent dans un petit appartement, qui n’est pas en très bonne état, dans le marais. Mais comme le précise le témoin c’était très commun à l’époque pour des familles venant de l’Est. Après leur installation à paris sa famille s’est vite agrandit, il a eu trois petites sœurs. En tout ils étaient sept dans un petit logement. Le 8 octobre 1942 lui et sa famille quitte Paris pour rejoindre leur père dans la zone libre. Pour rappel à cette période la France est coupée en 2 zones en application de l'article 2 de l'armistice du 22 juin 1940, les Allemands tracent une ligne de démarcation qui divise la France en deux zones : la zone non occupée, appelée aussi zone libre et la zone occupée par l’armée Allemande. Cette zone se situe au nord, Paris est occupée par les allemands. Alors la famille Halaunbrenner tente de rejoindre le père dans la zone libre. Pour leur faciliter le trajet le père de famille décide d’engager un passeur. La famille arrive dans un village situé à 50 km d’Angoulême et retrouve leur père. Mais leur retrouvaille est de courte durée, au bout de huit jours la police les arrête et les envoie dans le camp d’internement de Nexon. Ils restent un mois dans ce camp situé en haute vienne. Ils sont ensuite dirigés vers un autre camp à cause de la rafle du 26 août 1946 organisée dans la zone libre par le régime de Vichy. Ils restent un mois dans le camp de Riversaltes. Ils sont de nouveau changés de camp. Cette fois la famille reste plus longtemps. En effet ils restent 11 mois dans le camp de Gurs[1] où ils ne sont pas bien traités. Après deux visites leur père les libère et ils rejoignent le logement de leur cousin travaillant pour la résistance. Ils sont donc accueillis à Lyon par leur cousin Joseph. Son père part en prison, pendant ce temps son frère ainée et Joseph font des actes de résistance. Mais ils se font vite remarquer et la gendarmerie vient dans leur logement à la recherche de Joseph. Entre temps Alexandre part chercher son père en prison, mais lorsqu’il rentre c’est Klaus Barbie qui leur ouvre. Klaus Barbie était venu pour leur cousin résistant Joseph. Cette terrible scène commence avec des menaces envers M.Halaunbrenner pour savoir où était Joseph. Au même moment son frère ainé rentrait du travail, et il se fait agresser par Barbie puisqu’il pensait que c’était Joseph. Le chef de la gestapo finit par arrêter son père et son frère. Sa mère a tenté de l’en empêcher et a été gravement blessé. Suite à cet évènement le reste de la famille est accueillie dans des chambres aménagées en synagogues prêtées par d’autres familles. Sa mère, lui et ses trois petites sœurs restent à Lyon. Sa mère continue d’avancer, elle demande l’aide à l’Union Générale des Israélites de France pour trouver un travail. Le temps qu’elle trouve un travail la famille se réfugie chez des sœurs. Ensuite ses deux petites sœurs, Claudine et Mina, sont placées et cachées dans la maison d’Izieu et la plus petite sœur, Monique, est placée dans une pouponnière. La famille a obtenu des faux papiers et s’est installée dans un petit pavillon à Lyon. Sa mère a trouvé un métier dans une boulangerie et fait des gâteaux pour pouvoir payer à manger aux enfants et pour récupérer ses filles. Alexandre l’aidait dans la préparation de ses gâteaux et il allait les vendre au marché noir. Il va à l’institut Médicaux légal où il reconnaît le corps de son père parmi huit fusillés. Son frère, lui part à Montluc dans la baraque des juifs puis il est déporté et assassiné en déportation. Après la guerre sa mère continue de chercher des infos sur ces deux filles de la maison d’Izieu. En janvier 1946, la famille décide de retourner dans leur logement à Paris. Alexandre a 14 ans et devient apprenti dans une maroquinerie. Il avait pour habitude de lire les journaux. Un jour il achète « le journal combat » dans lequel il trouve une annonce sur les 44 enfants d’Izieu qui ont été gazé et brûlé, à la même période où ses sœurs se trouvaient là-bas. Pour finir il rejoint l’armée de l’air dans laquelle un historien le contact et lui dit qu’il n’est pas obligé de faire ce régiment en raison de son  ve2cu et donc son histoire.

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