Le christianisme au Moyen Âge

2. Pratiquer et croire.

Diaporama Tympan Sainte-Foy de Conques + livre p.96-97 .

TE : La vie religieuse de l'homme du Moyen Âge est une affaire de pratiques et de gestes collectifs: assistance à la messe, prière, aumône. La vie religieuse se fait dans la paroisse qui constitue le cadre local essentiel de chrétien: chacun est tenu d'être baptisé, de se confesser, de se marier, de payer la dîme, d’assister à la messe dominicale. C'est aussi le lieu où lui est dispensé un enseignement religieux par le biais de la prédication et des images (peintures, sculptures, vitraux) qui se trouvent dans les édifices les plus importants. Parfois la vie religieuse prend un tour plus spectaculaire. C'est notamment le cas lors des pèlerinages, qui connaissent leur apogée au XI° siècle. Liés au culte des saints, ils consistent à se rendre auprès des reliques d'un saint ou d'une sainte, dont on espère le pardon de ses péchés.

3. La puissance de l'Église

A partir du dossier p. 84-85  (Le clergé encadre les fidèles,)complétez le cours

Le chrétien vit en permanence sous le jugement de l'Eglise, qui peut aller jusqu'à excommunier ceux dont les comportements sont jugés non chrétien, du simple laïc aux rois les plus puissants. À une époque où l'Église entreprend de moraliser en profondeur la société, les fidèles sont ainsi appelés à modifier leurs  comportements . L'Église tente notamment de contenir la violence féodale : les combattants ne doivent pas s'en prendre à ceux qui n'ont pas d'armes et doivent mettre leur force au service de la défense du christianisme, par exemple en partant en croisade. Le mariage, érigé en sacrement, est de plus en plus encadré. Méfiante à l'égard de l'argent, l'Église interdit le prêt à intérêt et l'usure (prêt abusif avec taux d'intérêt trop élevé).

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