Sylla Dictateur
Note de Recherches : Sylla Dictateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar c.cassandra • 8 Avril 2014 • 1 131 Mots (5 Pages) • 1 326 Vues
Lucius Cornelius Sulla, dit Sylla (138-78 av. JC), est un homme d’Etat romain de la famille patricienne des Cornelia. Il est également chef de file des optimates. Ce dernier s’opposait aux populares de Marius. Il les affronte victorieusement lors d’une première guerre civile, puis de nouveau une seconde fois, après une expédition en Grèce contre le roi Mithridate VI.
Cet extrait étudié est tiré des pages 33-34 de l’œuvre de Plutarque, Vie de Sylla. Dans les chapitres XXXIII et XXXIV, l’auteur traite respectivement de la prise de pouvoir en tant que dictateur de Sylla et de son triomphe qui suit sa victoire dans la seconde guerre civile qui l’opposa de nouveaux à Marius.
En quoi, par cet extrait, Plutarque témoigne de l’ambiguïté de personnage de Sylla, faisant apparaître deux facettes de sa personnalité ?
Le développement suivant le texte, nous verrons dans un premier temps que Sylla est un tyran sanguinaire comme en témoigne les propos violent qui traduise sa prise de pouvoir en tant que dictateur ; tandis que, dans une seconde partie, nous remarquerons d’après son triomphe qu’il est un personnage admiré.
I. Sylla, un tyran sanguinaire.
Dans cette partie, il est question de développer le côté sombre de la personnalité de Sylla. Il y sera commenté notamment le début de l’extrait fournit, le chapitre XXXIII.
a) Le renouement avec les traditions est poussé à l’extrême par Sylla.
Dans cette sous-partie, la prise de pouvoir de Sylla en tant que dictateur est développée.
« faisant revivre une magistrature oubliée depuis cent vingt ans » (l.2): La lex Valeria de décembre 82 av. JC fut proposée par l’interroi Lucius Valerius Faccus aux comices centuriates. Elle marque le début de la dictature de Sylla. Elle ressuscite une magistrature abandonnée depuis plus de 100ans.
b) Sylla est un dictateur au pouvoir suprême…
Dans cette sous-partie, les pouvoirs de Sylla en tant que dictateur sont développés.
La lex Valeria permet à son titulaire d’être nommé sans limite de temps et de prendre des décisions qui seront sans appel, hors de veto des tribuns de la plèbe. Ses textes codifieront les systèmes politiques, judiciaires, économiques et religieux et auront force de lois sans qu’une ratification par un vote populaire soit nécessaire : « En outre, il se fit voter à l’impunité pour tous ses actes passés et à l’avenir le droit de mettre à mort et de confisquer, de fonder des colonies ou de les supprimer, d’ôter ou de donner la royauté à qui lui plaisait. » (l.3 à 5) ; « A de jolies femmes, à des musiciens, à des mimes, à des vils affranchis, il adjugeait des pays entiers ou les revenus d’une cité ; à d’autres, il donnait des épouses qu’il mariait de force » (l.7 à 9).
c) … Mais qui abuse de son pouvoir à des fins tyranniques.
Dans cette sous-partie, l’abus de pouvoir de Sylla est développé et notamment avec l’exécution d’Ofella (l.13 à 18). En effet, lors des élections consulaires qu’il menait, Sylla fit assassiner, par l’un de ces centurions, Ofella a qui il avait défendu de se présenter aux élections. Cet assassinat provoqua l’indignation du peuple : « Sans parler de ces massacres, toutes les initiatives de Sylla indignaient les Romains » (l.1).
« Sylla fit taire les cris, déclara que c’était lui qui avait donné l’ordre et commanda de relacher le centurion » (l.17-18) :
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