Notes sur la Tragédie Grecque (ouvrage de Jacqueline de Romilly)
Fiche de lecture : Notes sur la Tragédie Grecque (ouvrage de Jacqueline de Romilly). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MattDarko • 22 Février 2018 • Fiche de lecture • 1 001 Mots (5 Pages) • 491 Vues
Notes sur La tragédie grecque de Jacqueline de Romilly
Bien penser à garder une première page de bibliographie. Ouvrages à aller consulter au CDI ou à se procurer s'ils sont fondamentaux.
Des rappels fondamentaux :
- le théâtre grec est intimement lié à la politique. Il est aussi à relier à l'idée d'activité civique, et ce dès 533 avant J.C., lors de son apparition aux Grandes Dionysies, instituées par le tyran Pysistrate
- On n'aura plus vraiment de grands auteurs tragiques une fois que Sophocle et Euripide sont morts. Lorsqu'il cherche à mettre en scène un tragique, Aristophane n'hésite pas à faire aller chercher les... défunts aux enfers, faute de choix sur terre !
- Il reste 32 tragédies à ce jour (7 d'Eschyle, 7 de Sophocle, 18 d'Euripide)
→ Cela constitue 30... sur mille environ a priori. Soit 3%. A titre comparatif, c'est comme si, pour une raison ou une autre, il ne restait plus que trois auteurs fondamentaux de la langue française pour se faire une idée de ce qu'était la littérature du XV au XXI siècle. Prenons par exemple Hugo, Chateaubriand et Montaigne...
Les deux grands concours étaient les Grandes Dionysies (mars-avril) et les Lénéennes (décembre – à Athènes, mais aussi en Ionie!).
La question de l'origine du mot tragédie est complexe, cela a pu être vu. Un autre des problèmes est la figure du bouc, malgré ce qu'avance Aristote lui-même. Dionysos, par ses surnoms, est tout de même plutôt associé à la chèvre (aix) ce qui n'est pas le même mot ! Les biches, les faons sont d'ailleurs des animaux bien plus reliés à Dionysos que le bouc à proprement parler.
ESCHYLE : la construction est assez simpliste et laisse peu de place à la surprise. On sait très bien ce qui va se passer.
Les 2/3 de la pièce correspondent à une forme d'attente, survient alors l'événement attendu (tragique – nous sommes dans une tragédie!) puis la déploration de ce même événement.
Rappels sur le rôle du chœur à partir de la page 26.
Les trois principaux thèmes des tragédies sont la guerre de Troie, Héraclès et Oedipe (et sa famille) : on ne trouvera que deux pièces qui dérogent à ce grand principe.
Avec le théâtre de Sophocle naîtra le concept de discussion, d'explication. Les personnages débattent entre eux, exposent leurs propres choix. Ils gagnent évidemment considérablement en épaisseur psychologique.
« La péripétie est le revirement de l'action dans le sens contraire, suivant ce qui a été dit ; et cela, encore une fois, selon la vraisemblance ou la nécessité ; ainsi, dans Oedipe, le message arrive pensant qu'il va réjouir Oedipe et le rassurer à l'égard de sa mère, mais en dévoilant qui il est, il produit l'effet contraire ».
Aristote, Poétique, 1452a.
Sur Sophocle à proprement parler
Chapitre « Sophocle, la tragédie du héros solitaire », pages 81-113.
La génération de Sophocle est celle de l'apogée d'Athènes. C'est un jeune garçon pendant la bataille de Salamine (il aurait dirigé le chœur d'éphèbes qui célèbrent la victoire d'Athènes).
Sa dernière pièce sera Oedipe à Colone. Contient une certaine ode à la gloire d'Athènes. Il est plus qu'athénien : il ne quittera jamais la ville contrairement à Eschyle et Euripide.
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