Mondialisation
Thèse : Mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Septembre 2013 • Thèse • 473 Mots (2 Pages) • 620 Vues
Historiquement, le processus de mondialisation s'est diffusé par suite d'une mobilité accrue des personnes, des capitaux et des marchandises, permise par des mutations technologiques qui ont facilité les échanges.
Depuis 1950 (année à laquelle est attribué l'indice 100 dans le document 1), on assiste à un essor considérable des échanges, qui constituent un caractère majeur de la mondialisation. Du fait de leur libéralisation, les échanges internationaux ont crû de façon spectaculaire. Les exportations mondiales ont été multipliées par 80 entre 1950 et 1999. Ils représentent 25% du PIB mondial. Cette croissance s'explique par les progrès techniques, les stratégies d'investissement des FTN et la baisse des coûts de transport, notamment dans le domaine maritime grâce au trafic de conteneurs (document 4 permettant de mesurer l'importance du trafic des grands ports conteneurs).Les échanges sont dominés par les produits manufacturés et plus récemment les services (documents 3 et 5). Si les productions agricoles et minérales ont joué un rôle important jusqu'en 1950, leur poids a diminué face aux produits manufacturés (6 400 milliards de dollars en 2002), maintenant principaux biens échangés, alors que la part des services ne cesse de croître (1 500 milliards de dollars en 2002). Les exportations de services bénéficient principalement aux pays de la Triade qui confortent leur position dominante. La géographie de ces flux est très inégalitaire à l'échelle mondiale, tant pour les produits manufacturés (document 1) que pour l'exportation de services (document 2).
Ces échanges organisent cependant l'espace mondial. A l'échelle du monde, seul un petit nombre de pays participe aux échanges, essentiellement localisés dans la Triade et la façade orientale de l'Asie. Quinze Etats réalisent 70% des transports mondiaux. A l'opposé, de nombreux pays se trouvent marginalisés. Les différenciations géographiques sont accentuées: beaucoup de pays du Sud se limitent encore à la fourniture de produits agricoles et miniers dont la part dans les échanges mondiaux augmente peu (document 5). Le fait nouveau du dernier quart du XXe siècle est cependant la part croissante de pays tels que la Chine, Taïwan et la Corée du Sud (document 3), ces deux derniers Etats ayant d'ailleurs rejoint le Nord. A l'échelle des Etats, les grands ports sont des lieux privilégiés de la mondialisation (document 4). Ils constituent, en certains lieux, des façades maritimes (Northern Range, façade orientale de l'Asie…), interfaces littorales valorisées du fait que 90% des échanges sont réalisés par voie maritime. La littoralisation des hommes et des activités s'accentue surtout lorsque les interfaces sont associées aux grandes métropoles, espaces moteurs de la mondialisation au cœur de la circulation des richesses, des hommes, des informations… Ce processus de métropolisation affecte principalement les métropoles des pays industrialisés, qui fonctionnent en réseaux.
Les échanges sont le fondement même de la mondialisation. Loin d'effacer les grands contrastes de l'espace mondial, ils contribuent à intégrer certains espaces, à en exclure d'autres, traduisant ainsi une mondialisation très déséquilibrée.
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