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Les monnaies byzantines (IXe - XVe siècle)

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Par   •  7 Janvier 2017  •  Dissertation  •  2 312 Mots (10 Pages)  •  708 Vues

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Les monnaies byzantines

(IXe-XVe s.)

Histamenon de Constantin VII

Introduction:

Bien différentes des pièces de l’époque de la Rome antique, la monnaie de Byzance, composée principalement de pièces en or, en argent et en cuivre, apparaît approximativement à partir du Vème siècle.

La valeurs, la dimension et le poids des pièces varient, notamment selon la situation économique de l’empire, donnant ainsi de précieuses indications sur le royaume et ses différents souverains.

Mon travail est consacré essentiellement aux pièces frappées entre le début du IXème siècle et la fin de l’empire. Je m’attarderai particulièrement sur la réforme d’ Alexis Comnène 1er et les changement qu’elle a entraînés.

Les débuts de l’empire:

L’Empire Byzantin, ou Empire Romain d’Orient se considère comme la continuation de l’empire Romain antique. Il forme une sorte de trait d’union entre l’Antiquité et le Moyen-Âge. Les pièces de la Rome antique disparaissent vers le IIIème siècle, suite notamment aux invasions

barbares.

C’est en 395, à la mort de l’empereur Théodose Ier, que l’Empire d’Orient et celui d’occident se séparent définitivement. Petit à petit, l’Empire d’Orient se distance de Rome: la nouvelle capitale devient Constantinople, ou Byzance (ou Istanbul aujourd’hui), on abandonne également le latin pour favoriser le grec: l’habillement, les chiffres changent…

C’est sous Anastasius 1er, en 491, qu’une première réforme monétaire voit le jour, et que l’on répertorie les premières pièces que l’on peut attribuer à l’Empire Byzantin. On y retrouve le nummus (une des dénominations des follis de cuivre), pièce qui restera en circulation pendant près de 6 siècles.

Les débuts de l’empire se caractérisent évidemment par la montée en puissance de la religion chrétienne, phénomène que l’on peut remarquer également par l’iconographie des différentes pièces: une croix orne désormais les follis (pièces de cuivre) introduites par Anastasius I et largement utilisées durant plusieurs siècles.

Follis, utilisé sous Anastase 1er

Généralité sur les pièces:

Matériaux utilisés:

En règle générale, 3 matériaux sont utilisés: l’or, l’argent et le cuivre. Les premières pièces du début de l’empire (Vème siècle) sont toutefois uniquement frappées en or et en cuivre, les pièces d’agent n’apparaîtront qu’à partir du VIIème siècle.

Chaque pièce a plusieurs dénominations.(par exemple: folles, demi-folles, nummus etc pour les pièces en cuivre.

A partir du 12ème siècle, certaines pièces sont faites d’alliages de métaux. On retrouve notamment des pièces en electrum (alliage d’or et d’argent) et des pièces en billon (alliage d’argent et de cuivre).

Iconographie:

Contrairement aux pièces romaines, les allégories (des dieux, des villes, etc ) n’existent presque plus. On retrouve toutefois encore quelques rares personnifications de Rome ou de Constantinople, ainsi que quelques personnifications de la Victoire. Les thèmes iconographiques des pièces sont désormais principalement liés à la religion ou à l’empereur et sa descendance.

Durant les deux iconoclasmes, les images représentant le Christ ou la Vierge disparaissent, mais réapparaissent à partir de la fin du IXème siècle. Plus tard, on voit également apparaître les noms et les portraits de divers saints sur la monnaie byzantine.

On retrouve également quelques inscriptions. Sur les pièces de cuivre notamment, on retrouve des lettres indiquant la valeur de la pièce.

Lieu de fabrication des pièces:

Les pièces comportent diverses caractéristiques par rapport à l’endroit où elles ont été forgées. Sous Anastase 1er (491-518) , les pièces sont frappées dans quatre fabriques différentes. Sous Justinien, le nombre augmente, grâce à sa conquête des Balkans. On trouve notamment des mines à Constantinople, à Antioch ou à Alexandrie. Durant cette période, les pièces sont souvent frappées avec les initiales de la ville de laquelle elles proviennent (par exemple CON pour Constantinople ou NIKO pour Nicomedia). Il y a parfois des subdivisions selon les ateliers, marquées par un numéro grec (alpha = 1, beta=2, etc).

Follis d’Anastasius 1er, frappée des lettre CON (pour Constantinople)

A partir de 629, beaucoup de mines ferment à l’est: les pièces ne sont maintenant forgées qu’à Constantinople dans cette partie de l’empire. A partir de la fin du IXème siècle, les marques distinctives indiquant l’origine de la pièce disparaissent.

Les pièces du IXème et Xème siècle:

Les pièces d’or

Au milieu du IXème siècle, Alexis III frappe le buste du Christ sur l’une de ses pièces d’or, image qui remplacera un temps l’image de l’empereur. L’empire sort du deuxième iconoclasme (813-843), et les représentations chrétiennes prennent alors de plus en plus de place. Il devient

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