Les Tensions Entre Alexandre Et Les Macédoniens
Note de Recherches : Les Tensions Entre Alexandre Et Les Macédoniens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ed.t • 9 Février 2015 • 2 901 Mots (12 Pages) • 1 768 Vues
De son petit royaume de Macédoine, Alexandre le Grand réussi à en faire un empire gigantesque allant de ses possession initiales au rive de l'Indus dans l'actuel Pakistan. Parmi les textes qui ont permis de retracer ses conquêtes, le plus précis est l'Anabase d'Arrien. Arrien est un historien et philosophe romain d'origine grecque qui a vécu au IIème siècle arpès J.-C.. Arrien a fait parti de la cour de l'empereur Hadrien. Fidèle à l'empereur romain, il assumait de hautes fonctions administratives mais aussi militaires au sein de l'empire romain, il fut consul de 121 à 124 puis légat impérial de 131 à 137. Dans ses écrits, cet auteur reste totalement impartiale, sobre et d'une extrême précision. À la mort de l'empereur, il se retira à Athènes pour se consacrer à l'écriture. Ses œuvres majeurs sont l'Indica et l'Anabase qui retracent les conquêtes d'Alexandre le Grand. Il prend souvent le surnom de Xenophon et la plupart de ses œuvres portent les même titres que l'élève de Socrate tel que l'Anabase. Cette œuvre est l'une des plus ancienne et la plus rigoureuse description des campagnes militaires menées par Alexandre le Grand que nous aillons aujourd'hui. L'Anabase est aussi appelé l'Expédition d'Alexandre. Ce récit est réparti en sept livres et les soures proviennent des mémoires d'Aristobule et de Ptolémée, compagnons d'arme d'Alexandre. Les récits sont notamment centrés sur les conquêtes de l'Asie. Les raisons qui ont poussé Arrien a écrire sur les conquêtes du roi macédonien sont de mettre à jour les vérités sur les guerres d'Alexandre en se basant sur des textes contemporains du conquérant mais aussi afin d'écarter tout éléments romanesques. Les récits sont écrits en langue grec pour une meilleure approche car Alexandre est inclus dans la culture grecque et ainsi parle à toute personne d'origine hellénistique. Ainsi l'ouvrage s'adresse à un public lettré et de haute classe sociale car très peu de personnes savent lire. C'est dans cet ouvrage dont le texte est tiré. Ce texte décrit la réaction des Macédoniens vis-à-vis des Noces de Suse qui fusionnent les civilisations perses et grecs mais aussi de la remise en question du comportement d'Alexandre. Le texte est d'une tonalité sobre. Il n'y a pas de critiques spécifiques et il est assez précis. Les faits sont décrits de façon neutre. Ce texte rapporte la suite des événements qui se sont déroulé à la suite des noces de Suse. Dans un contexte plus général, avant les Noces de Suse, en -327, Alexandre se marie avec Roxane liant une première fois les civilisations perse et grecque. Cette même année voit aussi l'apparition de mutinerie de plus en plus violente comme la conjuration de Callisthène. C'est en -327 qu'Alexandre part en expédition vers l'Inde. L'année qui suit, les troupes d'Alexandre atteint l'Indus où se déroule la bataille de l'Hydaspe contre les troupes du râja indien, Pôros, qui se conclue par une victoire des macédoniens mais au un prix fort. L'armée se révolte pour ne pas continuer et les troupes reviennent en direction de Babylone. En -324, Alexandre retourne à Persépolis puis à Suse. Dans un contexte plus immédiat, les Noces de Suse sont des mariages entre les officiers grecs et des femmes de l'aristocratie perse. Ces noces sont une tentative d'une politique de fusion raciale. Mais comme vu précédemment, les remises en question des macédoniens engendrent des tensions qui se veulent plus présente et plus violente. S'ensuit la sédition d'Opis. C'est donc après les noces de Suse et avant la sédition d'Opis que ce texte trouve sa place chronologique. Il est tiré du livre VII de l'Anabase donc vers la fin du récit d'Alexandre le Grand. Le texte s'articule en plusieurs parties. Tout d'abord une description sur le comportement et l'assimilation de la culture perse d'Alexandre. Puis le texte enchaine sur une liste de nom décrivant l'énervant des macédoniens.
Nous allons nous demander comment Alexandre le Grand arrive-t-il à administrer son gigantesque empire et en quoi ce texte permet-il de montrer les difficultés unificatrice de l'empire hellénistique et perse.
D'abord nous nous intéresserons à l'administration originale de l'Empire avec le gouvernement indirect de la part du roi, l'administration satrapique déjà en place et la part des cités grecs. Puis nous verrons l'envie d'unification de l'Empire avec l'assimilation militaire, la fusion culturelle et les prémisse d'une nouvelle mutinerie.
Alexandre met en place une administration pour défendre et exploiter les territoires conquis. Il veut ainsi imposer ce que Xénophon appelle les ''travaux de la paix'' (Econ. IV. 4-25). Le roi est soucieux d'entretenir ses armées et garnisons que de maintenir la paix et de développer la prospérité des campagnes. En principe, tous les territoires conquis dépendent directement du roi, ne serait ce que par ''droit de la lance''. Mais il existe dans le vaste Empire différents degrés de l'autorité royale avec une grande diversité de statuts et de situations. Les situations régionales par exemple sont fortes, hérités des grands rois qui avaient laissé subsister de larges autonomies locales. On peut alors définir l'Empire d'Alexandre comme ''dynastes, rois, cités, peuples''.
De nombreux territoires échappent au contrôle direct de l'administration et on gardé une indépendance ou une autonomie. Soit Alexandre a laissé ce statut soit l'insuffisance de l'oeuvre de la conquête a rendu le contrôle des satrapes totalement inutile. Les statuts des territoires sont variés, changent parfois ce qui les rend très ambigus. Ces ''autres territoires conquis à la lance'' dont parle Arrien correspond aux satrapies conquises par des victoires armées. Sauf que certaines régions ont été érigées sans avoir été conquise. C'est le cas de l'Armenie et de la Cappadoce. D'autres pays inclus dans les satrapies restent sous la direction de leurs chefs, qui ont juste un rôle de fourniture en soldat. Des conquêtes aussi vaste pose des problème de police. Ainsi l'empire est une vaste mosaïque politique. Il est donc nécessaire pour Alexandre de recentré le pouvoir autour de sa personne. Il essaie donc de recrée les même rituels que les anciens rois perses mais cela échoue comme l'affaire de la proskynèse. Mais en ne touchant très peu à l'administration déjà en place,
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