Les Mouvements D'unité Nationale En Europe à La Fin Du XIXème Siècle
Compte Rendu : Les Mouvements D'unité Nationale En Europe à La Fin Du XIXème Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 23014 • 11 Décembre 2012 • 886 Mots (4 Pages) • 1 122 Vues
I/Les mouvements d’unité nationale en Europe à la fin du XIXème siècle
Comment les Italiens ont réussi à faire de l’Italie un Etat-Nation ?
Comment la Prusse est-elle parvenue à unifier les Etats allemands ?
I. /L'ÉCHIQUIER EUROPÉEN EN 1850
1) En 1815, le Congrès de Vienne a renforcé la puissance de la Russie, de la Prusse et de l'Autriche au détriment de la France et du principe des nationalités.
* Opposé à cet ordre européen, Napoléon III soutient le mouvement des nationalités, qui a échoué
partout en Europe en 1848 dans sa volonté de réforme libérale et d'unité nationale.
2) En 1850, la nation italienne est divisée en plusieurs États, tous autoritaires et en partie
dominés par l'Autriche. Les patriotes italiens comptent sur le seul État italien à avoir sauvé sa Constitution et à œuvrer pour l'unification: le royaume de Piémont-Sardaigne.
Nommé chef du gouvernement en 1852 par le roi Victor-Emmanuel II de Savoie, Cavour
entreprend de moderniser le Piémont pour en faire un État modèle.
3) Créée en 1815, la Confédération germanique regroupe trente-neuf États, sous la présidence
de l'Autriche. Roi de Prusse à partir de 1861, Guillaume 1er de Hohenzollern rêve d'une
Allemagne unifiée sous la domination politique de la Prusse, d'où l'Autriche serait écartée.
La Prusse possède déjà sur l'Autriche une avance économique incomparable, dans la
Confédération comme dans le Zollverein. Pour réaliser ses ambitions, il nomme chancelier le
Prussien Bismarck.
II /L'UNITÉ ITALIENNE (1859-1870)
1) Aidées par la France, hostile à la dynastie autrichienne des Habsbourg, les armées du Piémont remportent sur l'Autriche les batailles meurtrières de Magenta et de Solferino en 1859.
Le territoire piémontais s'agrandit de la Lombardie, mais la Vénétie reste autrichienne.
La lutte pour l'unité continue en Italie centrale grâce à des soulèvements populaires que Cavour soutient et contrôle ;
- ralliement des duchés de Parme, Modène & Toscane au Piémont-Sardaigne ;
- les comtés de Nice et de Savoie confirment leur annexion à la France par un plébiscite.
2) Dirigée par Garibaldi, l'expédition des Mille «chemises rouges» conquiert l'Italie du Sud sauf Rome : les autres États pontificaux et le royaume des Deux-Siciles sont annexés. Victor-Emmanuel II est proclamé roi du nouveau royaume d'Italie en 1861.
Une nouvelle guerre contre l'Autriche permet aux Italiens de
récupérer la Vénétie en 1866.
La conquête de Rome ne se fera qu'en 1870, favorisée par l'abdication de Napoléon III qui s'était engagé, pour ne pas déplaire aux catholiques, à protéger militairement le pouvoir du pape.
III /L'UNITÉ ALLEMANDE (1850-1871)
1) Certain que l'unité se fera contre l'Autriche «par le fer et par le sang», Bismarck modernise l'armée, intensifie son activité diplomatique pour s'assurer
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