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Le pouvoir dans l'Antiquité.

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Par   •  1 Décembre 2016  •  Cours  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  861 Vues

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Le pouvoir dans l’Antiquité

I- L’Antiquité, temps et espaces

  • Préhistoire : -6000 av JC
  • Protohistoire : 6000 - 3000 av JC
  • Antiquité : 3500 av JC – 476
  • Moyen-Age : 476 – 1453
  • Epoque Moderne : 1453 – 1789
  • Epoque Contemporaine : 1789 – 1991
  • Temps présent : depuis la chute du l’URSS

L’Antiquité est la période liée à l’écriture et à la fin des grands empires. Cependant, les dates (début-fin) posent problème aujourd’hui et doivent être adaptées (ex : découpage France # Chine # Japon # Indien # Amérique latine). Ces cadres chronologiques sont cependant très importants pour mieux comprendre l’Histoire.

(livre : Faut-il découper l’histoire en tranches ? ; Jacques Le Goff)

L’implantation de l’écriture s’est faite durant la période grecque archaïque (3400 – 3300 av JC, à Uruk).

Etude : - espace méditerranéen (climat méditerranéen + îles qui facilitent la navigation et les échanges) / - Proche et Moyen Orient/PMO (Mer Rouge + Mer Caspienne + Mer Méditerranée – Sahara + Désert d’Arabie + Croissant Fertile (Golfe Persique + Egypte + Mésopotamie + fleuves tels que le Tigre, l’Euphrate, le Nil). Ces deux espaces font de nombreux échanges, ce qui entraîne une « mosaïque de peuples ».

La définition de « peuple » pose encore problème aujourd’hui car de nombreuses idées se mélangent (ex : un peuple peut se caractériser par sa culture et sa langue… Ou pas).

On peut cependant définir 4 grandes familles grâce à des critères linguistiques : (répartis géographiquement)

  • Asianiques (Orientaux, Iran/Afghanistan actuel)
  • L’ère Sémitique (Proche Orient)
  • Egyptiens
  • Indo-Européens (Méditerranée)

Certains « groupes » restent cependant inclassables : langue « no nano européenne ».

Les différents empires (etc) vont imposer des langues spécifiques/internationales ce qui engendre la disparition de certaines langues (ex : l’empire Perse avec l’araméen). Il n’y a aucune frontière « physique » entre les peuples ce qui fait que les espaces demeurent morcelés. Les trois influences dominantes restent les sumériens, les akkadiens puis plus tard les phéniciens.

Au même titre que celle de « peuple », la définition de « civilisation »pose aussi problème (notamment dans la période de l’Antiquité). Cette définition vu le jour avec la notion de « progrès » et de « nation ». A la Renaissance, le mot « civilisation » fut défini comme « un univers avec des règles diverses »,  ou comme « un état social qui a atteint un certain degré de perfection et qui doit avoir une identité ». Cette définition a engendrée beaucoup de réflexion car elle démontre d’une certaine façon qu’il y a des civilisations supérieures aux autres, et légitime donc certains actes tels que les génocides ou la colonisation (etc).

L’historien Fernand Braudel (1902/1985) a réfléchi  aux « Trois Temps » :

  • Temps géographique (l’homme dans ses rapports avec le milieu qui l’entoure)
  • Temps social
  • Temps individuel (on nait – on meurt)

Il conçu aussi une définition de civilisation : « une civilisation n’est donc pas une société ou une économie donnée, mais elle est bien ce qui à travers une société ou une économie persiste à vivre qui en ne se laissant lentement infléchir ».

Aujourd’hui, on parle davantage d’ « ère culturelle »/ « système sociaux complexes » plutôt que de « civilisation ».

II- Les prémices des sociétés  Proche Orientales

  • Purgatorius : 70 Ma (Afrique : 1er grand primate)
  • Aegyptopithecus : 30 Ma (1er  hominidé)
  • Sahelanthropus Thadensis : 7 Ma (1er hominidé reconnu comme « nous »)
  • Homo Rudolfensis : 2.9 Ma
  • Homo Sapiens : 0.2 Ma
  • Néolithisation : 0.005 Ma (apparition de révolutions telles que la découverte du feu « volontaire »)
  • Apparition de l’écriture : 0.0034 Ma
  • Apparition des cités grecques : 0.0006 Ma

La Néolithisation débute au PMO et se rependra peu à peu en Méditerranée. Cette révolution est caractérisée par l’apprentissage de l’agriculture et de l’élevage (de moins en moins de chasse), les cultures urbaines, et la sédentarisation ( : le fait de rester dans un endroit précis). Lors de cette période, on constate une amélioration climatique sur Terre qui ouvre notre période actuelle (entre 2 glaciations) que l’on appelle « période holocène ».

  • La sédentarisation débute avec l’installation de petits cimetières où les civilisations venaient souvent et par la suite, construisaient autour.

Ex 1 : Gobekli Tepe, Veme millénaire

Les peuples construisaient des cercles de pierre sous forme d’enclos

 [pic 1]

A cette époque, le régime alimentaire se concentrait autour des chasseurs/cueilleurs. Autour de ce lieu (de culte lié sans doute à la chasse) étaient peu à peu construit un village qui s’étendait puis était finalement abandonné.

Ex 2 : Çatal Höyük, VIIeme millénaire

Les villages étaient organisés ( : les maisons étaient collées entre elles et identiques + lieux de cultes mais pas toujours + divinités représentant des déesses comme la fécondité par exemple). Il n’y avait pas de maison plus riche qu’une autre. Le régime alimentaire a évolué car la chasse a été un peu délaissée pour développer l’élevage de bœufs et de moutons ainsi que les cultures de blé. Ce changement de régime alimentaire a entrainé une baisse de la qualité de nourriture mais la famine et les maladies sont de moins en moins présentes.

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