Le Procès De Nuremberg
Recherche de Documents : Le Procès De Nuremberg. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chloedplx • 31 Janvier 2015 • 1 119 Mots (5 Pages) • 1 127 Vues
Le procès de Nuremberg
Du 20 novembre 1954 au 1er octobre 1946, un tribunal militaire international se réunit à Nuremberg, pour juger 22 hauts dignitaires nazis. Les juges appartiennent aux 4 grandes puissances d’occupation. La notion de crime contre l’humanité est alors définie pour la première fois. Le procès sert également à confronter la population allemande à la réalité des crimes nazis.
Au lendemain de la guerre, les peuples du monde entier se relèvent anéantis face à une telle barbarie. Jamais une guerre n’avait été aussi barbare et destructrice. Ainsi, les quatre grandes puissances vont mener ce procès comme un enjeu de civilisation. En effet, le procureur Robert Jackson nous déclare dans sa déclaration du 21 novembre 1945, que les crimes étaient si horribles, que les civilisations ne pouvaient les oublier d’autant plus si ces crimes venaient à se répéter. Il nous dit aussi que si les autres nations avaient gardé le silence face à ces crimes, ils seraient devenus des collaborateurs eux-mêmes puisque la non déclaration d’un crime revient à l’approuver.
L’un des plus grands problèmes dans cet enjeu de civilisation est le problème de culpabilité collective. En effet, les hauts dignitaires jugés se dénonçaient les uns envers les autres créant ainsi une chaîne d’auteurs des crimes remontant jusqu’à Hitler (mort, rappelons-le, peu avant l’armistice).
Afin de montrer qu’il s’agit d’un enjeu de civilisation, le procès de Nuremberg a innové pour la justice internationale, avec des peines capitales et un jugement pour chacun tout en évitant cette fameuse « chaîne des crimes ». Ces procès espéraient la venue d’une paix durable dans le monde ce qui démontre bien qu’il s’agissait d’un enjeu de civilisation en plus de lutter contre la barbarie nazie.
Le procès de Nuremberg contre la barbarie nazie innove en matière d’outils juridiques. En effet, le statut du tribunal a changé et est devenu « international » avec des juges provenant des quatre grandes puissances de l’occupation. Différentes catégories de crimes ont été crées : crimes contre la paix, crimes contre l’humanité et enfin crimes de guerre. De plus, les personnes jugées lors de ce procès ne sont plus des hommes de « sous-ordre » mais aussi, désormais, les chefs qui disposaient du pouvoir et qui l’ont employé à des fins horribles. Les accusés se défendant en s’accusant les uns aux autres, comme démontrer dans le chapitre au-dessus, sont alors jugés de manières individuelles. Enfin, les différents verdicts sont : condamnation à mort, prison à perpétuité, 20 ans de prison, 15 ans de prison, 10 ans de prison et enfin l’acquittement.
Ainsi, les outils juridiques du procès de Nuremberg sont innovants.
Procès successeurs
- Le procès des médecins (du 21/11/1946 au 20/8/1947)
- Le procès contre le maréchal Milch (du 2/1 au 17/4/1947)
- Le procès des juristes (du 5/3 au 14/12/1947)
- Le procès du WVHA/Pohl (du 8/4 au 3/11/1947)
- Le procès contre Flick (du 19/4 au 22/12/1947)
- Le procès contre l’IG-Farben (du 27/8/1947 au 30/7/1948)
- Le procès contre les Généraux du sud-est / Assassinats d’otages (du 15/7/1947 au 19/2/1948)
- Le procès consacré à l’« Office principal pour la Race et le Peuplement » de la SS (RuSHA) (du 20/10/1947 au 10/3/1948)
- Le procès contre les Groupes d’intervention (Einsatzgruppen) (du 20/9/1947 au 10/4/1948)
- Le procès contre Krupp (du 8/12/1947 au 31/7/1948)
- Le procès contre Wilhelmstrasse, le ministère des Affaires étrangères (du 6/1/1948 au 14/4/1949)
- Le procès contre l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW), le Commandement en chef des
Armées (du 5/2 au
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