La France Entre 1958 Et 1973
Compte Rendu : La France Entre 1958 Et 1973. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloe86 • 24 Avril 2013 • 1 234 Mots (5 Pages) • 931 Vues
Le plan possible
I. Une nouvelle Constitution pour une nouvelle France
A.Vers un renforcement du pouvoir présidentiel
Le général de Gaulle revient au pouvoir en ayant posé comme condition une réforme du jeu institutionnel avec l’adoption d’une
nouvelle Constitution destinée à renforcer le pouvoir exécutif. Mais il doit faire face à l’opposition des communistes, du parti radical
et des socialistes.
Finalement, légitimée par un référendum, la V
e
Constitution devient réalité. Le président de la République est considéré comme le
véritable chef de l’Etat et des armées, garant de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire. Son gouvernement relève au
Premier ministre, qu’il choisit lui-même. Le président de la République peut par ailleurs dissoudre l’Assemblée et solliciter le peuple
français, par référendum, sur un projet de loi. Enfin, en cas de crise majeure (article 16), il peut exercer les pleins pouvoirs.
B. La question de la décolonisation
La question algérienne, depuis 1954, pèse lourd sur la vie politique et nationale. Conscient que l’indépendance devient inéluctable,
de Gaulle, qui a changé d’avis, oriente peu à peu la politique française en ce sens, ce qui soulève l’incompréhension et la surprise des
Français d’Algérie. L’armée française apparaît partiellement divisée. Le sort des harkis s’annonce inquiétant, car le FLN ne présente
pas de véritables garanties, et les négociations avec ce parti sont complexes et tendues.
La crise débouche sur le « Putsch » des généraux en 1961. De Gaulle rétablit l’ordre mais une partie de la contestation se fédère
dans l’OAS (Organisation de l’armée secrète). L’Algérie et, partiellement, la France sont le théâtre d’attentats d’une lutte sans merci
entre OAS, FLN et « barbouzes » (agents des services spéciaux du gouvernement français).
En 1962, les accords d’Evian marquent la fin de la guerre en Algérie qui, du même coup, accède à l’indépendance. C’est aussi le début
d’une tragédie pour les Français d’Algérie, obligés de s’exiler vers la métropole, et les Algériens qui ont combattu dans les rangs de
l’armée français et qui sont victimes d’une effroyable épuration.
Transition
La République française traverse de profondes mutations politiques, avec la réforme constitutionnelle et la fin de l’ère coloniale. En
métropole, les progrès économiques entraînent également, dans la société, d’irrémédiables changements.
II. La France à l’heure de l’essor économique
A. Les manifestations d’un dynamisme économique
On parle alors de « miracle économique », surtout à partir de 1952. Sur fond des Trente Glorieuses, le pays connaît une mutation
en profondeur de ses structures économiques. L’heure est à la modernisation, notamment de l’agriculture (remembrement), et à
l’industrialisation (exode rural, développement de la division du travail ; hausse de la production et de la consommation).
L’industrie automobile, en particulier, connaît un regain de dynamisme, comme l’industrie de pointe (aéronautique) et chimique, et
la construction immobilière. Le pays développe ses infrastructures routières et ferroviaires.
Les Français vivent mieux, grâce à une hausse des revenus. Croissance démographique et croissance économique vont de paire,
cette dernière bénéficiant d’une augmentation sensible de la consommation (société dite de consommation). Le pouvoir d’achat
des Français s’est accru si bien que l’équipement des ménages, notamment en électroménager, s’améliore sensiblement. La voiture
se « démocratise ».
Les loisirs et voyages s’amplifient, servis par les congés payés qui, en 1969, passent à quatre semaines, puis à cinq semaines en
1981.
B. Des faiblesses préoccupantes
Il existe néanmoins des points faibles, comme la prédominance de petites entreprises du secteur industriel qui affichent des prix
de production élevés ; point faible qui se ressent au niveau de la concurrence internationale. D’autre part, les secteurs traditionnels (métallurgie, sidérurgie) essuient un net recul à partir de 1960. Le secteur de l‘informatique, pour sa part, est dominé par les
entreprises japonaises et américaines. Enfin, l’agriculture traverse une crise sectorielle marquée par l’exode rural et l’endettement
des petites exploitations qui, faute
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