L'aéroport Charles-De-Gaulle
Mémoires Gratuits : L'aéroport Charles-De-Gaulle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ghitoush • 27 Mars 2013 • 1 759 Mots (8 Pages) • 771 Vues
L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle1 (code AITA : CDG • code OACI : LFPG), communément appelé « Roissy-Charles-de-Gaulle », est un aéroport français situé en Île-de-France, à vingt-trois kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom « grand public » de la commune de Roissy-en-France dont il occupe plus de la moitié du territoire et du général Charles de Gaulle, qui fut chef d'État français. Il est parfois appelé « aéroport Charles-de-Gaulle », « Roissy », « Paris-Roissy », « Roissy-Charles de Gaulle », « Roissy-CDG » ou « Charles de Gaulle ». Les pilotes anglophones l'appellent « De Gaulle » .
C'est la deuxième plus importante plate-forme de correspondance aéroportuaire d'Europe, après l'aéroport international de Londres Heathrow, en Grande-Bretagne. Son exploitation est assurée par Aéroports de Paris.
Sommaire [masquer]
1 Projet et histoire
2 Importance mondiale de l'aéroport
3 Trafic
4 Principaux opérateurs
5 Géographie
5.1 Aérogares
5.1.1 Première aérogare
5.1.2 Deuxième aérogare
5.1.3 Satellite S3 : la Galerie parisienne
5.1.4 Satellite S4
5.1.5 Terminal 2G
5.1.6 Troisième aérogare
5.2 Zone pour hélicoptères
5.3 Zone d'Affaires
5.4 Parc hôtelier
5.5 ZAPI 3 (Zone d'attente pour personnes en instance)
6 Extensions en cours et projets
6.1 Rénovation et extension des terminaux existants
6.1.1 Futur terminal 4
6.1.2 Nouvelle ligne de VAL
6.1.3 Projet de centre commercial Aéroville
6.1.4 Projet de palais des congrès
7 Pôle économique constitué par l'aéroport
8 Impact environnemental et social de l'aéroport
8.1 Plan d'exposition au bruit
9 Accès à l'aéroport
9.1 Trains et RER
9.2 Voiture et taxi
9.3 Lignes de bus
9.4 Au sein de l'aéroport
9.4.1 Ligne 1
9.4.2 Ligne 2 - LISA
9.5 Projets
9.5.1 CDG express
9.5.2 Cargo rail express
10 Critiques de l'aéroport
10.1 Points forts
10.1.1 Information et enregistrement
10.1.2 Contrôle et sécurité
10.1.3 Infrastructures
10.2 Points faibles
10.2.1 Commerces et restauration
10.2.2 Qualité de l'accueil
10.2.3 Organisation
10.2.4 Accessibilité et réseaux de transport
10.2.5 Sécurité à bord
11 Identité corporative
12 Aumônerie
13 Anecdotes
14 Notes et références
15 Voir aussi
15.1 Bibliographie
15.2 Articles connexes
Projet et histoire[modifier]
Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris en 1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport Paris-Orly et de l'aéroport Paris-Le Bourget, qui avaient été créés à l'époque de la Première Guerre mondiale. Les perspectives d'évolution du trafic prévoyaient à cette époque un doublement du trafic tous les cinq ans, soit douze millions de passagers à l'échéance 1975-19802.
Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décide la création de l'aéroport « Paris Nord » sur une large zone agricole du Pays de France, à vingt-cinq kilomètres au nord-est de Paris3. Cette zone offre de multiples avantages : les destructions à prévoir sont très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme), et elle permet de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a ainsi été intégrée dans le plan de masse de Paris-CDG à la fin des années 1960. Du 10 juillet au 10 août de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le 30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha prise sur le territoire de sept communes2.
La municipalité de Roissy-en-France et les autres villages directement concernés tentent alors vainement de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village de Roissy (camions, boue, canalisations détruites…). Les agriculteurs, quant à eux, protestèrent au début mais, comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles ailleurs4.
En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant développement économique et progrès. De 1969 — année des dernières expropriations4 — à 1972, la rumeur du projet et le flou des informations
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