Israël et Palestine - La Difficile Recherche De La Paix Depuis 1993
Recherche de Documents : Israël et Palestine - La Difficile Recherche De La Paix Depuis 1993. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar betaribro • 27 Avril 2013 • 803 Mots (4 Pages) • 1 276 Vues
CORRECTION - Dossier p118-119
Israël – Palestine – la difficile recherche de la paix depuis 1993
Document 1
1. Montrez que le discours et la photographie des deux dirigeants introduisent une rupture sans précédent dans l’histoire du conflit israélo-palestinien.
Quarante-cinq ans après la naissance de l’État d’Israël et après quatre guerres israélo-arabes et des attentats palestiniens très nombreux, Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, et Yasser Arafat, dirigeant de l’OLP signent un
accord de paix le 13 septembre 1993 à Washington ; c’est la naissance de l’Autorité palestinienne destinée à devenir
l’État palestinien. Les deux dirigeants se serrent la main sous les yeux de Bill Clinton et proclament vouloir vivre dans la paix : l’accord constitue alors un immense espoir.
Document 2
2. Pourquoi la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées entraîna-t-elle le soulèvement d’une partie de la population palestinienne ?
La visite et les déclarations d’A. Sharon déplacent le conflit du terrain politique au terrain religieux. En effet, le Haram al-Charif est un lieu doublement saint : si c’est là que se trouve « l’esplanade des mosquées » pour les musulmans (la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, achevé en 691-692, est le troisième lieu saint pour les musulmans après La Mecque et Médine), c’est aussi le mont du Temple pour les Juifs (sur la colline se trouvait autrefois le Temple de Jérusalem).
La présence du chef du Likoud, parti sioniste de la droite libérale, nationaliste et conservatrice, sur ce lieu saint de l’islam, entouré de mille policiers entre 7h30 et 8h05 du matin, entraîne un soulèvement véhément de la population musulmane à Jérusalem et, au-delà, dans tout le pays. Cinq minutes après le départ d’A. Sharon, la population attaque les forces de police qui ripostent avec des balles en plastique faisant plusieurs blessés. Les manifestations et les soulèvements prennent de l’ampleur sur tout le pays. La visite d’A. Sharon déclenche la seconde Intifada.
3. Comment le Conseil de sécurité de l’ONU interprète-il cette visite et quelle est sa position ?
Le Conseil de sécurité interprète cette visite comme une provocation (paragraphes 1 et 4) qui fait renaître la violence et menace les espoirs de paix entre Israéliens et Palestiniens : l’ONU souhaite que la paix soit rétablie.
Ariel Sharon avait prévenu de sa possible visite et les autorités palestiniennes avaient tenté de dissuader le chef du Likoud de se rendre au Hamam al-Charif. A. Sharon déclara aux caméras, alors qu’il terminait sa visite et que la population venait se masser au pied de l’esplanade, qu’il était impensable qu’un Juif ne puisse pas se rendre librement sur l’esplanade sous domination israélienne.
Documents 3 et 4
4. Situez la colonie d’Amona.Pourquoi l’armée israélienne est-elle envoyée détruire les colonies « sauvages » ?
Amona est située près de Ramallah, c’est-à-dire en Cisjordanie, territoire palestinien.
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