Fiche Repère Histoire 4ème L'encyclopédie
Mémoire : Fiche Repère Histoire 4ème L'encyclopédie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caroline.soccal • 1 Janvier 2015 • 570 Mots (3 Pages) • 1 614 Vues
L’Encyclopédie
Milieu du XVIIIe siècle
Inspiré par Ephraïm Chambers (1680-1740), auteur et éditeur anglais de Cyclopaedia, Dictionnaire Universel des Arts et des Sciences, Denis Diderot, célèbre écrivain et philosophe français (1713-1784), fait appel à d'Alembert (1751) pour la mise en œuvre d'une encyclopédie universelle. L’Encyclopédie, également baptisée "Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers", fut une synthèse des connaissances philosophiques, littéraires et scientifiques de ce siècle fertile, appelé "siècle des lumières’’. La rédaction de cette œuvre monumentale s'achèvera en 1772. On y trouve, pour les mathématiques, l'introduction officielle de termes nouveaux qui étaient en gestation dans les travaux des mathématiciens de l'époque. L’Encyclopédie est écrite en France sous la direction de Diderot et d’Alembert. Elle fait la somme des connaissances de l’époque tout en critiquant l’absolutisme. Le projet encyclopédique gagne en force au siècle des Lumières, en même temps que se développent les sciences. Diderot et d'Alembert réalisent entre 1751 et 1772 l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, comprenant 17 volumes de texte et 11 d'illustrations, avec un total de 71 818 articles. La double vocation de cet ouvrage est de répertorier les connaissances et les savoirs de son siècle et aussi d'ouvrir une réflexion critique. Portant les idées du siècle des Lumières, elle sera reçue avec enthousiasme dans les milieux intellectuels. L'enthousiasme ne sera pas moindre à la Cour du roi Louis XV lui-même, qui avait pourtant interdit la publication de cet ouvrage, ainsi que le relate une délicieuse anecdote de Voltaire reprise dans la préface de La Grande Encyclopédie. Diderot décrit ainsi les objectifs de son entreprise en 1751 :« Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos neveux devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ; et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain ». Le caractère d'un bon dictionnaire est, selon lui, de « changer la façon commune de penser ». Son encyclopédie prend donc naturellement parti dans les combats politiques, religieux et scientifiques de son temps. Elle fournit un savoir et une critique du savoir, du langage et des préjugés véhiculés par les habitudes, les interdits, les dogmes et les autorités. Cela lui vaudra d'innombrables ennuis politiques et une réputation sulfureuse. Encore en 1800, dans une adresse au roi d'Angleterre, l'éditeur de la Britannica rappelle que l'ouvrage français « a été accusé à juste titre de propager l'anarchie et l'athéisme », et présente sa propre encyclopédie comme un contrepoison. Beaucoup d’autres encyclopédies ont été créés tel que : La Britannica et
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