Enseignement et mission coloniale française

La politique d’enseignement en France est menée par Faidherbe, l’Ecole est crée pour former les futurs cadres et les enfants des indigènes servants dans l’armée coloniale.

Dès le début de la colonisation on voit l’émergence de deux phénomènes qui sont l’encouragement à l’enseignement et les missions.

I) La volonté d’Enseignement dans les possessions françaises.

L’encouragement à l’enseignement est tout d’abord marqué par les missions catholiques qui installent des écoles d’initiative privée. A partir de 1848 la France se découvre une mission civilisatrice qui passe par l’enseignement. Dans les vieux comptoirs de présence française sont installées des écoles d’initiative publique, et sont des outils de pacifications et d’assimilation pour la IIème République. En Indochine les écoles élémentaires sont fondées sur le modèle français. A partir du second Empire deux modèles d’Ecole coexistent. Le modèle de l’Ecole assimilationniste, il s’agit d’apprendre aux indigènes un français parfait. Le second modèle, l’Ecole locale cherche plus à s’adapter aux coutumes des cultures locales, comme par exemple l’école Coranique en Algérie. Le modèle va évoluer pour devenir une école française adaptée aux coutumes locales (Ex : Au lieu d’étudier le tour de France de 2 enfants français, on étudie le tour du Sénégal par Mamadou). Il existe aussi des Ecoles mixte, il s’agit de permettre l’enseignement du français à destination des indigènes, avec le matin l’école coranique et l’après midi cours de français etc. Ainsi, 33 écoles seront crées en Algérie sur ce modèle jusque 1870, puis en 1880 leur nombre descend jusque 13 jusqu’à leur suppression totale en 1883. La IIIème République choisie la politique d’assimilation en apprenant aux indigènes la langue française sur le modèle des indigènes. Et impose même la laïcisation, en 1913 sont crées des missions laïques pour contrecarrer les missions chrétiennes.

II) Les missions d’évangélisation dans les colonies.

Les missions, Elles sont surtout catholiques en France et bénéficient d’un véritable essor, et sont soutenues par les fidèles de Métropole. Les journaux périodiques montrent les réalisations catholiques dans les possessions françaises et dans d’autres territoires. Il s’agit d’engager aux missions et de montrer l’œuvre de congrégation religieuses présentent outre-mer. Nombre de prêtres et de religieux explose en France. (1815 : 36000 prêtres, 1878 : 56000). L’œuvre des missions passe par l’enseignement d’abord, puis ensuit par la catéchèse. L’archevêque d’Alger, est le fondateur en 1874 des pères blancs en Algérie. De nombreux dispensaires et d’hôpitaux seront crées, dans tous les territoires d’Outre-mer par des congrégations et le clergé séculier. Il y a une vague d’évangélisation, mais la conversation forcée est interdite, d’où l’établissement peu à peu de missions. En 1918 pour toute l’Afrique, il y a environ 1 870 000 catholiques, l’évangélisation se fait de manière prosélyte. Au Burkina-Faso cependant on proteste contre l’œuvre de certains missionnaires qui évangélisent au nom de leur pays. Ainsi, en 1915, le pape Benoit XV condamne

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