DM géographie Sur Le Café

DM GEOGRAPHIE

Réponse aux questions sur l’étude de cas : sur le café

Question 1 : Quels sont les lieux de production du café et les principaux Etats producteurs (doc 1.3.4 et 5)

La production du café regroupe des bassins de production très éloignés les uns des autres mais se concentrent principalement autour de deux pays, l’Amérique Latine et L’Asie qui assurent à eux deux 85% de la production mondiale. La diffusion du café est le fruit d’un long processus historique que retrace (le Doc 4) par le biais d’une carte qui énumère les étapes de la diffusion du café dans le monde depuis l’Afrique jusqu’aux grands producteurs actuels que sont l’Amérique Latine et le Vietnam. D’abord né en Ethiopie, le café est aujourd’hui produit en grande partie en Amérique Centrale, (Guyane, Brésil, Caraïbes, Colombie qui a produit à lui seul 6.7% de la production mondiale), Afrique Centrale (Kenya et Yémen) en Asie (Vietnam, Sri Lanka) et en Indonésie. Mais les espaces de production du café (Doc 1 et 5) ont une particularité commune qui revêt des conditions climatiques particulière, à savoir un milieu tropical humide. En effet, cette production nécessite une chaleur constante et une humidité importante, c’est pourquoi sa diffusion se limite à une aire de production géographique limitée. La température idéale doit être comprise entre 15 et 24 degrés pour l’arabica et entre 24 et 30 degrés pour le robusta et nécessite des précipitations annuelles de 1500 à 3000 mm d’eau. Le relief est quant à lui un facteur d’implantation favorable mais moins déterminant que le climat (doc 5), c’est pourquoi ces conditions ont un impact certain sur la localisation de l’espace de production du café et de sa diffusion. Enfin, la carte (doc 1) nous renseigne sur l’histoire de la diffusion du café dans le monde depuis son origine. En effet, le café provient d’abord d’Ethiopie. Donc né en Afrique, le café est aujourd’hui surtout produit en Amérique et en Asie. Le temps des grandes découvertes par Christoph Colomb et Vasco de Gama, et l’exploitation des territoires du nouveau monde ont permis aux Européens de diffuser progressivement sa production, en Amérique du Sud puis en Asie. La colonisation de ces territoires au 19ème siècle a renforcé ce processus (do 4).

Question 2 : Quels sont les lieux de consommation (doc 4 et 5) ?

Les espaces de consommation se cantonnent aux grands pôles du Nord (doc 3), Etats-Unis, Amérique du Nord, Union européenne, une partie de l’Afrique, et dans une moindre mesure le Japon, l’Australie et la Nouvelle Zélande. A ces espaces s’ajoute le Brésil qui est un pays grand consommateur de café pour des raisons culturelles. Les Etats-Unis représentent 22% des importations mondiales mais l’Union Européenne reste le plus grand consommateur avec 67% des importations mondiales, la part du Japon est beaucoup plus faible avec 7%. Les (docs 1 et 2) insistent sur les facteurs culturels encourageant la mondialisation du café. Cependant, l’uniformisation culturelles et le développement des sociétés urbaines introduisent de nouveaux modes de consommation et de nouveaux produits de consommation (dosettes de café, café soluble etc….). Le café devient un emblème de la mondialisation (doc 2).

Question 3 : Qu’en déduisez-vous (doc 1 à 5) ?

Les 5 documents nous renseignent sur l’ensemble du processus présent dans la production et la consommation du café au niveau mondial. Les (docs 2et 3) retrace l’historique à travers deux cartes qui précisent les différentes étapes de la diffusion du café dans le monde, de son origine, aux échanges Sud Nord. Le café est le produit qui génère le plus de revenus et se hisse au 2ème rang des produits les plus échangés après le pétrole. Cependant, tous les espaces susceptibles de produire du café ne sont pas exploités pour des raisons d’infrastructures d’exportation qui demeurent très coûteuses, ce qui explique cette disparité et ces inégalités. Cependant, même si cette boisson est très répandue dans le monde (doc 4 et 5), sa consommation n’en demeure pas moins polarisée. Les ¾ de sa consommation restent concentrée entre l’Europe et l’Amérique, même si le café gagne des parts de marché en Chine. Et de la même manière sa production reste concentrée entre les mains de quelques pays à savoir l’Amérique Latine et l’Asie qui à eux deux assurent 85% de sa production. Cependant, les facteurs de la mondialisation croissante du marché du café sont plus compliquées qu’ils n’y paraissent et relèvent en partie de l’uniformisation des pratiques culturelles pour la consommation (doc 2) ainsi que de la recherche spéculative (émergence des producteurs asiatiques, notamment le Vietnam (doc 3). En effet, la politique de décollectivisation au Vietnam leur ont permis de développer des cultures d’exportation, le café figurant parmi les plus appréciés. Donc, la culture du café a permis à de petites exploitations familiales de voir le jour aux côtés de grandes exploitations d’Etat. Cela a permis aux familles rurales de générer des revenus croissants afin d’envoyer leurs enfants faire des études et de participer aux développements communautaires et des routes. Cependant, la complexité des cours du café et sa fluctuation pose problème à ses petits exploitants qui ont besoin d’aide et de soutien de la part de leurs Etats. En revanche, ce qui demeure problématique pour ces exploitants est que pour la première fois en 2004, les instruments de régulation demeurent obsolètes, sans effet.

Question 4 : Expliquez le processus de mondialisation du café (doc 6 à 11) ?

Le processus de la mondialisation du café se fait par le biais des acteurs de la filière du café (doc 6) qui sont en premier lieu les producteurs et en second lieu les consommateurs de la filière Nord Sud. Mais entre les 2 maillons de la chaîne interviennent des opérateurs extérieurs complémentaires ou concurrents qui organisent la filière café. Après la phase de récolte qui correspond à la production s’opère la seconde étape du processus qui consiste à transformer les grains de café dans des usines prévus à cet effet ou pour être vendu directement auprès de coopératives agricoles. Ces différentes étapes de transformation vont de la torréfaction au conditionnement via l’acheminement par le biais des voies maritimes (bateaux) ou terrestres (transports routiers). L’acheminement s’organise en réseaux pour terminer dans les circuits de distribution (chaîne de magasin, commerce de détail, etc…) et arriver enfin aux consommateurs qui

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