Une critique du XVIIème siècle a affirmé que les apologues étaient "un genre répétitif et peu inventif". Etes-vous d'accord avec cette affirmation?
Compte rendu : Une critique du XVIIème siècle a affirmé que les apologues étaient "un genre répétitif et peu inventif". Etes-vous d'accord avec cette affirmation?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aymenimes • 10 Février 2021 • Compte rendu • 588 Mots (3 Pages) • 454 Vues
Une critique du XVIIème siècle a affirmé que les apologues étaient "un genre répétitif et peu inventif". Etes-vous d'accord avec cette affirmation?
L’Apologue est un récit de genre narratif apprécié pour sa brièveté, et attrayant pour sa notion de plaire et instruire (« Placere docere »).
Il y a plusieurs formes d’apologue : la fable, le conte philosophique et l’utopie.
Dans la Préface des fables, Jean De La Fontaine définit l’apologue, « L'apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme.
Le corps est la fable; l'âme la moralité».
Il est aussi utilisé dans les contes philosophiques mais le récit n’est pas court comme « Candide » de Voltaire.
Les auteurs et écrivains utilisent l’apologue pour éviter la censure des critiques de la société. Qualifier l’apologue de genre répétitif et peu inventif n’est ce pas discréditer?
Beaucoup d’auteurs ont utilisé l’apologue comme Voltaire, La Fontaine etc…
C’est un média qui permet de dire ce que l’on pense, d’instruire ou même de dénoncer. Dans toutes ces fables La Fontaine a principalement utilisé l’apologue, Il en est même devenu excessif. C’est pourtant ce qui a fait sa renommée dans le monde littéraire. Pour écrire il s’est inspiré d’Esope écrivain du VI siècle avant J-C. Il est considéré comme le fondateur de ce genre.
Je trouve que l’apologue est répétitif uniquement pour les fables, plus précisément pour sa constante utilisation des animaux comme personnages principaux, mais aussi pour sa structure courte et dérivée de la poésie.
Les fables possèdent des vers, des rimes, des strophes comme une poésie, c’est agréable à lire car cela donne une impression d’aisance au lecteur lorsqu’il lit le texte. La fable devient lassante à cause de la ressemblance de style entre chaqu’une d’entre elles, tout comme le conte philosophique qui lui, a une similitude entre les autres contes philosophique au niveau des histoires.
Le conte suit un ensemble d’étapes. Tout d’abord, l’auteur présente le personnage principal, qui vit généralement sans aucun soucis.
Puis vient l’arrivée d’un problème sentimental, pécuniaire ou danger mortel etc…
La troisième étape est la résolution du problème, voir l’acceptation d’une fatalité. Et pour finir, systématiquement il y insère une morale destinée aux lecteurs. Chaque conte suit ces différentes étapes. Voilà en quoi l’apologue est répétitif.
Penser à faire « évoluer » l’apologue le rendrait différent.
Malgré le genre répétitif dans l’apologue, il n’est pas pour autant peu inventif. L’apologue est un moyen unique de plaire et d’instruire, ce qui permet d’assimiler rapidement des connaissances et idées. Tout en appréciant le texte, les auteurs sont capables de nous captiver, en nous accrochant au thème. Les personnages créés son attirant, leurs personnalité nous touche, l’univers dans lequel cela se déroule est absorbant. Ils nous attire dans l’histoire avec des éléments susceptibles de nous plaire, voir de nous toucher afin d’aller au bout du texte proposé. Il utilise de manière très subtile l’imagination, afin de nous faire intégrer des notions ou connaissances. La manière dont ces auteurs écrivent est très inventive.
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