Théodore géricault

De plus, Théodore Géricault a usé de son ingéniosité afin de peindre un tableau aux techniques encore inexpérimentées. Effectivement, le tableau est constitué de trois pyramides contenant plusieurs lignes ascendantes et descendantes. Celles-ci accentuent la dramatisation de l’évènement. Nous sommes surtout attirés par la ligne ascendante qui part du cadavre dont les jambes pendent dans l’eau pour remonter à l’homme debout agitant le drapeau blanc, appel à l’aide, en direction du lointain navire. Nous pouvons voir ce mouvement avec les regards et les gestes des personnages qui culminent tous vers le drapeau. Cette ligne ascendante, en particulier, est très importante, car elle démontre l’évolution de l’espoir, ceux assis au bout du radeau sont désespérées, et ceux qui sont debout, ont de l’espoir de se faire voir par le bateau au loin. Le côté dramatique est accentué par le clair-obscur qu’on peut remarquer avec les nuages sombres et les percées de lumière. Nous pouvons aussi voir qu’en haut à droite, le ciel s’assombrit pour démontrer que le bateau ne secoura pas les passagers du radeau de la Méduse. Comme dit plus-haut, les trois pyramides sont constituées d’une première qui démontre les corps morts en bas à gauche et le désespoir. Et une autre qui montre ceux debout qui ont l’espoir d’être secouru. De plus, les lignes de forces ont été utilisées avec brio, par exemple, pour démontrer l’homme qui ne partage pas l’espoir, en avant-plan à gauche, et, au contraire, celui qui espère, debout en haut à droite. Le génie de Géricault a été salué par le roi, Louis XVIII, lui-même qui présidait le Salon du Louvre lors du dévoilement de l’œuvre.

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