Rejoindre le pouvoir de Staline

L’accession au pouvoir de staline

Introduction

L’accession au pouvoir de Staline en URSS ne s’est pas fait en un jour. Nous verrons donc que de 1904 à 1927 différentes étapes, et de nombreux obstacles l’y on conduit.

Quelles sont donc ces différentes étapes qui lui on permit son accession au pouvoir et de quelle manière cela s’est il passé ?

Nous verrons donc tout d’abord comment est né cet « homme d’acier » et pour quelles raisons est il si rude, emmenant ensuite a connaître les différentes actions que dirige Staline favorisant son accession au pouvoir et cela permet de terminer par la succession de Lénine prise par la force par cet être aveuglé par la soif de pouvoir, et d’obéissance.

Iosif vissarionovitch djougachivili de son vrai nom est un révolutionnaire et un agitateur né. Ses arrestations récalcitrantes, ces actions révolutionnaires, et sa ténacité esquisse l’ébauche d’un futur « homme d’acier ».

Iosif adhère au parti bolchévique en 1904 et participe de manière active à la révolution de 1905. Il est élu délégué à la conférence nationale du parti bolchévique qui à lieu à Tammerfors en Finlande (occupée par les russe). C’est alors sa première rencontre avec Lénine. Il organise en 1907 dans le Caucase des expropriations dont la plus importante a lieu à Tbilissi et permet notamment d’alimenter les caisses du groupe bolchévique. Sa brutalité s’affirme dès lors.

Iosif enchaine les arrestations et les évasions. Il ne peut participer au congrès de Prague en janvier 1912 ou une division se crée entre le parti réformiste Menchévik et le parti d’extrême gauche Bolchévique (le POSDR). Cependant, pour avoir fortement critiqué le parti Menchevik, Iosif se fait remarquer par Lénine. Il sera nommé peu de temps après la conférence, membre du comité central du parti Bolchévique et devient alors un de ses principaux dirigeants de l’intérieur. En avril 1912, il se trouve à Saint-Pétersbourg, où il participe à la création du journal Pravda (la vérité) dont il signe le premier éditorial. En février 1913 il se fait arrêter et déporter au nord de la Sibérie où il restera quatre ans, libéré grâce à la révolution de février-mars 1917.

En novembre 1912 Lénine avait demandé à Iosif de venir travailler à ses côtés afin de rédiger plusieurs articles sur les problèmes nationaux. Pour sa ténacité Lénine le surnomme Staline « homme d’acier », et c’est au bas d’un article sur « le Marxisme et la question nationale » qu’il signe pour la première fois Staline. Dans cet article, ou il défend le droit des peuples à disposer d’eux même, il montre également une vision très centralisée du problème des nationalités dans l’Empire russe. Il donne une définition arbitraire de la nation, qui d’après ces dires, ne pourrait exister sans territoire. Cela montre une ébauche de la politique impérialiste qu’il appliquera une fois au pouvoir.

Les actions de Staline favorisent progressivement son accession au pouvoir.

Staline est un homme prudent qui sait faire des compromis au sein du parti, il est en charge de la question des nationalités, dont il garde la responsabilité en tant que commissaire du peuple aux nationalités.

En l’absence de Lénine, il joue un rôle important dans la direction du parti bolchevique. Tout en combattant les positions de la droite du parti bolchevique, favorable à un « soutien critique » du gouvernement provisoire et proche des mencheviks représenté par Kamenev, il critique également le parti de gauche qui, soutenu par Molotov, veut la rupture complète avec le Gouvernement provisoire. Cette prise de position centriste est fortement critiquée par Lénine dès son retour en avril 1917. Celui-ci pense qu’il faut combattre fortement la politique du Gouvernement provisoire, dirigée par la bourgeoisie et soutenue par le soviet de Petrograd et les mencheviks. Cependant après quelques hésitations, Staline se rallie aux idéologies de Lénine ; il est élu au Comité central du parti lors de la septième conférence panrusse, où il soutient la décision présentée par Lénine. De mai à novembre 1917, il soutient Lénine constamment et joue un rôle essentiel dans l’organisation du parti bolchévique, parallèlement il se proclame comme étant le spécialiste du problème des nationalités.

Quand Lénine doit replonger dans la clandestinité à la fin de juillet 1917, c'est Staline qui dirige le parti. Malgré la répression, l'influence bolchevik se développe rapidement chez les ouvriers, dans l'armée et même chez les paysans. En septembre 1917, le commandant en chef de l'armée, tente avec la complicité du Gouvernement provisoire un coup d'État destiné à instaurer une dictature militaire pour contrer l'ascension

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